Le 1er janvier est le bon jour pour se rappeler des changements de règlement pour la nouvelle année. Voici cinq points qui vont changer ou être adaptés en 2020 par rapport à 2019.

BRAQUET LIBRE POUR LES JUNIORS

En 2020, le contrôle des braquets au départ des Fédérales Juniors, c'est terminé. La FFC a décidé de laisser libre choix aux coureurs de 17 et 18 ans de leur braquet dans les épreuves régionales et nationales qui leur sont réservées (lire ici). L'Union Cycliste Internationale se penche également sur le problème pour élargir cette liberté de braquet au niveau international.

La limitation au 52x14 ne s'appliquait déjà pas quand le Junior participait aux courses 3-J, 2-3-J ou Toutes Catégories. En revanche, l'utilisation du dérailleur reste toujours conseillée.

LA PARTICIPATIONS AUX PROSERIES

Dans le cadre de la réforme du cyclisme professionnel, l'UCI a créé une nouvelle division de courses : les ProSeries. Chez les Hommes, elles remplacent les épreuves Hors-Classe alors que chez les Femmes, c'est une nouveauté (voir ici). 

En 2020, les organisateurs européens devront présenter un plateau minimum (lire ici).

Pour les courses par étapes, ce seront 18 équipes de six coureurs ou seize de sept coureurs. Pour les courses d'une journée, au moins 22 équipes de six coureurs devront être au départ ou 19 de sept coureurs.

La qualité des équipes doit aussi respecter certaines normes. En 2020, les équipes des deux premières divisions devront être au moins au nombre de onze, dont au moins trois WorldTour. Les équipes Continental doivent contribuer au programme de lutte contre le dopage lié aux épreuves de l'UCI ProSeries pour pouvoir participer.

Chez les Femmes, les nouvelles équipes WorldTour - au nombre de huit cette année - devront être au moins quatre sur la ligne de départ. Les équipes nationales et deux équipes régionales ou de club, du pays organisateur, pourront être invitées.

LES WORLDTOUR FÉMININES ET LES CLASSE 2

Dans le cyclisme féminin, la grande nouveauté est la création d'une nouvelle division d'équipes : les formations WorldTour.

Cette nouveauté va dans le sens de la professionnalisation de la discipline puisque les cyclistes de ces formations devront être titulaires d'un contrat de travail et devront être payées.

Comme chez les garçons, l'accès de ces équipes aux épreuves de Classe 2 sera limité. Les équipes WorldTour féminines ne pourront plus disputer que deux courses de Classe 2 ou du calendrier national par an. Ces courses doivent être organisées dans le pays du responsable financier de l'équipe ou de l'un des partenaires principaux de l'équipe. Et pour avoir le droit d'y participer, les formations doivent demander l'autorisation à l'UCI, trois mois avant la date de l'épreuve. 

PANACHAGE ENTRE LES ÉQUIPES PROS ET LEUR RÉSERVE

Les équipes pros (WorldTour et ProTeam, soit ex-Conti Pro) pourront incorporer des coureurs de leur réserve Continental dans certaines courses : 2 en ProSeries et 4 en Classe 1 (lire ici).

Dans l'autre sens, des coureurs de la maison-mère pourront renforcer les rangs de la réserve, à raison de deux coureurs en Classe 1 et un seul en Classe 2. 

LA ZONE DE RAVITAILLEMENT

Après une première modification du règlement en 2019, l'UCI reprécise encore les règles de la zone de ravitaillement (lire notre article du mois de septembre).

L'interdiction de ravitailler avant et après un sprint pour un classement ou une bonification est réduite à 500 mètres avant et 50 mètres après la ligne.

Le contrôle de ravitaillement n'est plus obligatoire pour une course de moins de 150 kilomètres.

En cas de ravitaillement au bord de la route, l'assistant devra porter les vêtements de l'équipe et se tenir au maximum à 1 mètre du bord de la chaussée, du côté du sens de la circulation.

Les organisateurs ont maintenant l'obligation de mettre en place une zone de délestage pour récupérer les déchets des coureurs, située entre 20 et 10 kilomètres de l'arrivée.

Et pour anticiper 2021, attention si vous voulez acheter un vélo de contre-la-montre : à partir du 1er janvier 2021, il n'y aura plus de différences entre les règles du dessin des cadres pour les courses sur route (course en ligne et contre-la-montre), sur piste et le cyclo-cross. Ainsi, l'épaisseur de tous les tubes du cadre pour les courses en ligne pourra descendre à 1 cm (la limite est de 2,5 cm actuellement). En revanche, la tige de selle doit s'inscrire entièrement dans le prolongement de la forme du tube de selle (de 8 cm de large), y compris donc pour les vélos de chrono comme sur le schéma de l'UCI ci-dessous.