Le Guidon Chalettois a pu retenir ses jeunes

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Le Guidon Chalettois est de retour en N1. La dernière fois, c'était en 2014. "Lorsqu'on a eu le nouveau cahier des charges et la modification des DN, il était logique pour le bureau de postuler à la N1. On a une équipe de Juniors au niveau fédéral. Il n'y avait plus de club en première division en Région Centre depuis des années. Et c'est une facilité d'accès à des courses", déclare, à DirectVelo, le directeur sportif Stéphane Foucher. Avec cette licence assurée pour trois ans, ce dernier voit un gros avantage. "Nous pourrons travailler sereinement. C'est mieux quand on a des jeunes Espoirs pour leur laisser le temps d'évoluer."

« SE RENFORCER AU NIVEAU DES ESPOIRS »

Le club du Loiret intègre justement trois coureurs qui évoluaient dans son équipe Juniors l'an passé et qui sont présents dans leurs rangs depuis l'école de vélo. Parmi eux, Pierrick Bailleux -notre photo- lauréat d'une manche de la Coupe de France 2019. "En étant N1, c'était plus facile de les retenir même si deux d'entre eux ont eu des contacts avec d'autres clubs de N1. C'est toujours embêtant de les voir partir." Hormis Corentin Sassier (Team Poitou), quatre de ses cinq autres recrues sont des Espoirs. "On perdait des Espoirs. On voulait reprendre des jeunes et se renforcer au niveau des Espoirs pour travailler un peu sur le long terme. Bien sûr, on n'exclut pas les coureurs plus âgés, mais l'équipe vieillissait." 

L'effectif est composé de 20 coureurs, dont douze 1ère catégorie. Yannick Martinez sera de nouveau le leader. L'an passé, il avait glané 10 des 20 succès. Il avait été le seul à s'imposer sur des épreuves Élites Nationales, jusqu'à la victoire de Loïc Forestier sur la course de clôture aux Foires d'Orval. Pour seconder Yannick Martinez, Stéphane Foucher compte sur Camille Batista (23 ans) et Nicolas Toulouse (22 ans) qui arrivent à maturité. "Camille Batista est notre sprinteur. Il doit arriver à performer sur des Élites Nationales. De même, Nicolas Toulouse doit marcher sur des circuits difficiles. On va attendre un peu plus d'eux cette année." L'objectif numéro 1 reste de gagner des courses, et ce peu importe leur valeur. "Toutes les courses sont bonnes à gagner." Ils espèrent également terminer dans le Top 15 des équipes du Challenge BBB-DirectVelo et comptent briller sur les épreuves du coin, comme le Tour du Loiret, le Tour du Loir-et-Cher et le Championnat régional.

JOUER LE MILIEU DE TABLEAU EN COUPE DE FRANCE

Le fait d'être N1 pourrait justement les aider à retourner au Tour du Loir-et-Cher (2.2). "L'an passé, ils nous avaient dit qu'ils ne voulaient pas de DN2." En Classe 2, ils sont déjà assurés d'aller au Grand Prix de Nogent-sur-Oise où ils n'étaient pas l'an passé. Ils ont également postulé à Paris-Mantes Cycliste. En parallèle, ils feront le retour sur certaines Élites Nationales comme l'Essor Breton et le Tour de la Manche. Petite nouveauté pour les Espoirs de l'équipe, ils auront l'opportunité de courir une manche Coupe des Nations, début mai, à l'Étoile d'Or avec la sélection régionale. "On fera un mixte entre nos Espoirs et ceux d'Orléans Loiret Cyclisme. Il faudra prendre en compte également le fait qu'il y a la manche de Coupe de France, Bourg-Arbent-Bourg".

Le Guidon Chalettois se trouve actuellement dans le sud pour un stage, et en profiteront pour participer au Tour du Centre-Var et aux Boucles du Haut-Var. Avant de rentrer pour disputer le Grand Prix de Châteaudun dans leur région. "On se doit d'être présent à domicile. La région Centre est un de nos gros partenaires, ils aident beaucoup à notre fonctionnement. En plus, il y a de moins en moins de courses vers chez nous. Depuis deux ans, on a pris l'option de remonter plutôt que de disputer les Grands Prix d'Aix et de Puyloubier qui sont assez durs."

Enfin, ils n'oublient la Coupe de France N1 où ils espèrent jouer le milieu de tableau. "On ne va pas la délaisser même si certains disent qu'elle a perdu de sa valeur. Le fait qu'il n'y ait que quatre manches laisse sa chance à tout le monde. Si une équipe se loupe sur une manche, ce sera très dur de se rattraper. Ça risque d'être très ouvert", termine-t-il.

Mots-clés

En savoir plus