Pierre Barbier a disputé ce jeudi son premier vrai sprint de la saison. Le néo-sociétaire de Nippo Delko One Provence s'est classé 4e aux Saintes-Marie-de-la-Mer lors de la première étape du Tour de la Provence (voir classement). "On n'est jamais satisfait d'une 4e place. On veut toujours la gagne. Il y a du positif quand même. Ce n'est pas un sprint où je termine 15e. C'est quand même tout proche du podium. C'est de bon augure pour la suite. C'est bien d'être dans le jeu", déclare au micro de DirectVelo le 2e d'une étape du Tour de Belgique 2019.

Dans l'emballage final, le Picard a été emmené par son nouveau coéquipier Evaldas Siskecivius. "On a réussi à bien se trouver pour une première fois. C'est la première course qu'on faisait ensemble. On prend des automatismes tout doucement pour les prochaines courses pour pouvoir mettre au fond rapidement". Il ne s'est pas mis plus de pression que ça. "Ça ne sert à rien de se mettre de mauvaises ondes dans la tête. C'est un sprint, ça reste aléatoire", avoue l'ancien coureur de Natura4Ever-Roubaix Lille Métropole.  

Sur l'Etoile de Bessèges, il avait terminé 7e de l'étape remportée par Magnus Cort Nielsen où le final était vallonné. Cet hiver, il a roulé en stage avec sa formation sur des profils escarpés autour de Marseille, en décembre, et en Espagne en janvier. "Automatiquement, on prend le coup de pédale dans les bosses." De quoi envisager avec sérénité la dernière étape vallonnée du Tour de la Provence arrivant ce dimanche à Aix-en-Provence ? "Je ne connais pas trop le coin. Les gars de l'équipe m'ont dit que ça pouvait se terminer par un sprint en petit comité. J'espère pouvoir me mêler à la partie." Au mois de mars, le coureur de 22 ans va découvrir sa première course WorldTour, Paris-Nice. "J'ai hâte de me frotter à toutes les grosses écuries. C'est le premier gros objectif de l'année. Il va falloir arriver en forme optimale", conclut-il.