Nouvelle étape pour Laval Cyclisme 53
Laval Cyclisme 53 franchit une marche supplémentaire. En 2020, la formation mayennaise évolue en National 1. Pour l’ensemble du club, cette accession à l’Élite représente beaucoup et marque le début d’un nouveau chapitre. “C’est une nouvelle étape pour la structure. Nous sommes dans la continuité. Depuis la création de l’équipe, nous avons gravi les échelons assez vite. C’est une récompense pour les bénévoles qui soutiennent la structure. Le fait de monter à l'échelon supérieur est une sorte d’aboutissement pour eux et leurs efforts”, explique Steven Laurent, nouveau directeur sportif, à DirectVelo.
Pour Laval Cyclisme 53, cette promotion en National 1 constitue un avantage pour la pérennité du club. “Ça permet de fidéliser les partenaires économiques et les collectivités qui nous soutiennent. En Mayenne, nous avons un beau bassin avec des entreprises et des collectivités. Le haut niveau et le fait de franchir les échelons les intéressent”, reprend-il. En ce qui concerne le volet sportif, ce nouveau statut lui ouvre des portes. “On a va avoir un nouveau calendrier avec des courses huppées. On aura quelques Classe 2 comme Paris-Mantes, le Grand Prix de Pérenchies et le Grand Prix de Nogent-sur-Oise. C’est plus facile d’y avoir accès maintenant”.
« UNE BELLE IMAGE »
Une fois en N1, Laval Cyclisme 53 a pu attirer des coureurs confirmés à l’image de Fabien Rondeau et de Tommy Pouget, ou encore d’Espoirs prometteurs comme Florian Rapiteau. “On a une belle image auprès des coureurs. J’ai pu boucler l’effectif que je voulais. Nous avons un club attractif”, apprécie Steven Laurent qui a toutefois perdu plusieurs hommes forts, à l’instar de Cyprien Gilles ou de Maxime Pasturel. “Ça fait partie de la vie des équipes de perdre des coureurs. Pour Cyprien, c’est logique car Mickaël Leveau est son entraîneur. C’était prévu qu’il parte un jour ou l’autre. On le savait. Pour Maxime, il est parti ailleurs pour passer un nouveau cap. Loudéac est une équipe supérieure. Pour nous, ce n’est pas échec, mais une valorisation. On arrive à sortir des jeunes”. En dépit de son intérêt, la venue de Fabien Schmidt ne s’est pas concrétisée. Pour donner la priorité à la formation. “Il me restait deux places, mais c’était pour des jeunes. En tout cas, ça montre que le club renvoie une bonne image”.
En 2020, les coureurs de Laval Cyclisme 53 n’auront pas réellement “d’objectifs chiffrés”. Toutefois, ils auront à coeur de s’illustrer sur différents fronts. “On veut être dans le Top 15 et non dans le dernier tiers. C’est important pour nous et nos partenaires. Le Challenge BBB-DirectVelo par équipes sera également un fil conducteur.On aimerait s’installer dans le Top 20. C’est un bon baromètre. Notre idée est de continuer à progresser comme depuis plusieurs années. Notre projet à trois ans, c’est d’intégrer le Top 10 du Challenge”, reprend-il. Pour parvenir à ses fins, Steven Laurent compte sur l’état d’esprit de ses coureurs. “Ils doivent avoir une mentalité offensive. Il faut un esprit conquérant et ne pas être suiveur. J’ai fait attention à ce que chaque coureur connaisse au moins un autre coureur de l’équipe. Je ne voulais pas qu’il y ait des éléments isolés. Les voyants sont au vert, la cohésion est bonne”. Si Fabien Rondeau, Freddie Guilloux et Tommy Pouget auront le rôle de capitaine de route, le technicien lavallois compte sur l’ensemble de son effectif. “Tout le monde doit briller”, conclut-il.