Guillaume Martin : « La victoire n'est pas loin »
Pas de doute, Guillaume Martin est en forme. Pour ses premières courses européennes de la saison, la recrue de Cofidis a joué les premiers rôles ce week-end en Drôme-Ardèche. 3e le samedi, il a pris ce dimanche la 4e position de la Drôme Classic (voir classement). De bon augure avant Paris-Nice comme il l’explique à DirectVelo.
DirectVelo : Tu as montré ce week-end que tu étais déjà en très bonne forme !
Guillaume Martin : Je n’avais pas couru depuis un moment donc en début de course, j’étais un peu poussif. J’ai eu des sensations bizarres. Puis j’ai pu voir que j’en avais encore en fin de course, là où les autres n’en avaient plus forcément. Ce sont souvent des sensations que j’ai après un stage en altitude. C’est bien de profiter de ces courses-là pour faire des vrais rappels d’intensité. C’est différent d’une course WorldTour où on a un train très régulier. C’est aussi pour ça que j’avais envie de courir avant Paris-Nice.
« UNE PETITE POINTE DE DÉCEPTION »
Quel bilan fais-tu de ce week-end ?
Le bilan du week-end est bon. Ce dimanche, sur la Drôme Classic, il y a une petite pointe de déception de laisser partir ce coup de trois coureurs alors que nous étions encore trois de l’équipe présents. C’était un final décousu. Dans ces cas-là, s’il y a une minute d’inattention, c’est fini. C’est le regret mais c’est contrebalancé par un point très positif, à savoir notre course d’équipe. Je pense que ça s’est vu.
Il était important de prendre des repères...
Oui, bien sûr. On se connaît évidemment mais pas forcément comme coéquipiers en course. Nous nous sommes bien trouvés dès ce week-end. Nous avons pris la course en main du début à la fin. Victor Lafay a roulé tôt. Nous étions toujours bien placés. Nous avons tenu la baraque jusque dans le final. Je remercie tous mes coéquipiers et le staff que j’inclus car c’est un ensemble. Ce sont des bons débuts avec Cofidis. Ça augure des bonnes choses pour la suite, à commencer dès la semaine prochaine pour Paris-Nice…
« PEUT-ÊTRE QUE JE ME RÉSERVE POUR PARIS-NICE »
Il ne te manque que la victoire…
J’avais dit que j’avais envie d’être moins régulier mais de plus gagner. Mais je repars sur les mêmes bases de régularité. C’est pas mal aussi… Il y a aussi eu ma 4e place sur l’étape de montagne au Tour de San Juan, qui était la seule qui pouvait me convenir. Sur les trois occasions où j’avais la possibilité de bien figurer, j’ai terminé 3e, 4e et 4e. C’est bien. J’avais des petits regrets à San Juan, j’en ai encore là ce dimanche car je règle le groupe derrière les trois coureurs de tête. La victoire n’est pas loin. J’avais dit que mon objectif était de gagner en WorldTour. Peut-être que je me réserve pour Paris-Nice (sourires).
Si la course a lieu… Comment vit-on cette situation ?
On la subit. Pour faire une réponse de philosophe (sourires), on maîtrise que ce qui dépend de nous. Et là, en l’occurrence, ça ne dépend pas de nous. On ne va pas se gratter la tête et chercher des solutions. Il faudra accepter la situation.