Thomas Devaux enchaîne les cols
Dès le premier jour du déconfinement, Thomas Devaux est allé grimper le Ballon d'Alsace. "C'était très dur au début mais c'est revenu petit à petit au fil des jours", déclare à DirectVelo le sociétaire d'Akros-Excelsior-Thömus qui vit entre les régions de Belfort et de Montbéliard. "J'ai un terrain de jeu idéal. Il y a aussi le Grand Ballon et le col du Hundsruck".
Après avoir commencé la première semaine par des sorties ne dépassant pas quatre heures, le coureur de 23 ans dépasse désormais les cinq heures. "Je privilégie l'endurance jusqu'à la fin de ce mois de mai". Durant le confinement, il en a profité pour axer sa préparation sur le renforcement musculaire et la course à pied. "Je ne suis pas vraiment un adapte du home-trainer. Au cumul de trois séances, j'arrivais à une dizaine d'heures hebdomadaire". Cette période de confinement lui a malgré tout redonné de l'allant. "Je repars de loin mais je ressors plus motivé. Je suis content de m'entraîner et de reprendre le vélo dehors. Je pense que je suis plus motivé que si j'avais continué à faire mes heures de vélo à l'extérieur".
L'ancien pensionnaire du CC Etupes a disputé trois courses avant le confinement. "Je n'ai pas pour habitude d'arriver en forme en début de saison, mais le condition était assez bonne. J'ai manqué un peu de réussite sur le Tour d'Antalya où je suis tombé sur l'étape de montagne au pied du col du final. J'étais un peu déçu". Sa formation Continentale suisse Akros-Excelsior-Thömus fait partie des équipes engagées sur le Sibiu Cycling Tour (2.1) en Roumanie début juillet (2-5 juillet, NDLR). Il s'agit de la première course inscrite au nouveau calendrier UCI. "J'espère y être. En plus, il y a une arrivée au sommet de 20 kilomètres. Après, rien n'est sûr, tout dépend de l'évolution de la situation sanitaire, ça reste un peu flou... Je suis en contact régulier avec le directeur sportif Florent Horeau."