Camembert et dessert pour Nicolas Prodhomme

Crédit photo Patrick Berjot

Crédit photo Patrick Berjot

Nicolas Prodhomme tient la forme. Il l’a prouvé dimanche en prenant la 3e place du Grand Prix du Faucigny (Haute-Savoie), épreuve régionale au plateau digne d’une Élite Nationale. Ni un peu d’affolement en début de course, ni une crevaison avant la troisième et dernière montée du circuit n’ont au final perturbé le coureur du VC Villefranche Beaujolais. “L’équipe a été vraiment solide, apprécie-t-il auprès de DirectVelo. Nous avons fait une très belle course collective. Nous avons des mecs vraiment forts. Nous avons loupé des coups mais avec les rouleurs que nous avons, ça rentrait comme on voulait. Collectivement, tout le monde était là”.

Trois coureurs du VCVB figuraient dans le groupe de quatorze coureurs qui s’est joué la victoire. Dans le final, le plan est simple chez les Rhodaniens. Thomas Joly et Sten Van Gucht doivent lancer le Normand. “Au départ, ça devait être pour moi. Mais Thomas (Joly) a emmené fort. J’ai dit à Sten, « si tu es vraiment fort, je fais la cassure et tu y vas ». Car moi je ne pouvais pas y aller”, sourit l’ancien coureur du CCF. Le Belge a s'est imposé et seul Anthony Jullien a pu remonter Nicolas Prodhomme.

PARIS-CAMEMBERT PRÈS DE LA MAISON

Après un Tour du Doubs (1.1) où il a pris “beaucoup de plaisir”, le coureur de 23 ans va retrouver l’équipe Cofidis mardi prochain à l’occasion de Paris-Camembert, autre manche de la Coupe de France pro. Un rendez-vous forcément particulier pour le stagiaire normand. “L’arrivée, à Livarot, est à une heure de chez moi, rapporte le coureur originaire de l’Eure. Je connais certaines bosses mais pas toutes. Je remonte cette semaine en Normandie pour reconnaître le circuit”. Il pourrait enchaîner avec Paris-Chauny (1.1), avant de nouveaux beaux rendez-vous avec son club, comme Arbent-Bourg-Arbent en Coupe de France N1.

Peu importe le maillot rouge qu’il défendra ces prochaines semaines, la motivation sera au rendez-vous pour Nicolas Prodhomme, toujours désireux de décrocher un premier contrat professionnel. “Le calendrier est mince. On prend le départ de toutes les courses pour les gagner. On prend tout ce qu’on peut prendre”.

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