Maxim Van Gils revient dans les montagnes françaises. Après sa 3e place au Tour de Savoie Mont-Blanc pour la reprise, voici le grimpeur de la Lotto-Soudal DT au pied des Pyrénées pour disputer la Ronde de l'Isard depuis jeudi. Mais entre-temps, l'Espoir 3 est tombé au Tour d'Italie Espoirs (lire ici).  DirectVelo fait le point avec lui.

DirectVelo : Comment te sens-tu après ta chute au Giro Espoirs ?
Maxim Van Gils : Je me sens bien. A l'entrainement, je n'avais plus de douleur la semaine dernière. J'espère être à un bon niveau ici. J'ai repris l'entraînement il y a un peu moins de deux semaines. Après ma chute au Tour d'Italie, je suis resté cinq jours au lit, j'avais très mal. Mais depuis, ça va de mieux en mieux. J'ai pu bien m'entraîner la semaine dernière. J'ai même disputé une course, la Heistse Pijl.

« J'ETAIS DANS LA MEILLEURE FORME DE MA VIE »

Qu'as-tu pensé quand tu as dû quitter le Giro ?
C'était mon gros objectif. J'étais dans la meilleure forme de ma vie. Deux semaines avant le Giro, j'ai passé dix jours dans les Alpes. Je m'étais très bien entraîné. Mais la pluie a arrêté tout ça. Mon corps a souffert de la chute et mentalement c'était dur.

Et maintenant, ça va mieux dans la tête ?
Oui, je suis motivé pour montrer ce que je vaux. L'Isard est une belle course. A ma première participation (en 2018, NDLR), je suis tombé. Mais j'avais passé une bonne semaine. J'ai porté deux jours le maillot de meilleur jeune.

Es-tu un des favoris de la Ronde de l'Isard ?
Je ne sais pas. En temps normal, j'aurais dit oui mais après ma chute du Giro, je ne sais pas comment je vais me sentir dans les ascensions. Mais je viens pour un résultat et toute l'équipe est en forme. Henri (Vandenabeele) est très bien. Dans les autres équipes, il y a la Groupama-FDJ. Sylvain Moniquet est toujours bien, il sort du Giro. Les Jumbo aussi, avec Gijs (Leemreize) qui a toujours de bons résultats.

« JE N'AIME PAS LES ETAPES COURTES »

Quelles sera l'étape décisive selon toi ?
La quatrième, je pense (Saverdun-Ax 3 Domaines), une longue étape avec une fin difficile, c'est parfait pour moi. Il faudra faire attention à la demi-étape de vendredi matin. Je n'aime pas les étapes courtes. Mais c'est la course et on verra bien. Gagner une étape, ce serait le rêve. Je n'ai pas encore gagné cette année.

Est-ce que tu crains le contre-la-montre par équipes ?
Dans l'équipe, nous avons deux bons spécialistes, Sébastien Grignard et Harrison Sweeny. Ce sont deux bons moteurs pour l'équipe et j'espère un bon résultat. L'étape sera très courte (11,5 km, NDLR), il faudra faire attention à chaque détail. C'est important de ne pas perdre de temps pour le classement général, même si je déteste ce genre d'exercice mais ça fait partie du vélo.