Tony Périou ne pourra pas être au départ du prochain Championnat de France de cyclo-cross. Coureur de 2e catégorie, le sociétaire du VC Pays de Loudéac a mal accueilli l’annonce des règles de participation par la FFC (lire ici). “Je suis dégoûté. Je trouve un peu bizarre de faire ce choix par rapport à une licence sur route alors que c’est du cyclo-cross. Les 1ère caté peuvent y aller mais pas les spécialistes 2e caté… Je trouve ça assez dingue. Mais c’est comme ça, on ne peut rien faire de plus, c’est le choix de la Fédé“, déclare à DirectVelo le Breton qui n’a pas pensé à prendre une licence en 1ère catégorie pour l'occasion. “Je ne pourrai plus courir après les épreuves 23J dans le coin. Et je ne peux plus faire de longs déplacements avec mon boulot. En plus, il y a un nombre de places limité dans la DN…". 

Après une pause d’un an, le Champion de France Espoirs 2017 avait décidé de reprendre le vélo sur route début 2020 (lire ici), puis, peu après, de refaire du cyclo-cross (voir ici). “Ça me donne des regrets. J’avais repris la saison fin septembre avec des ambitions et pour me faire plaisir. Après quelques soucis physiques, j’avais retrouvé un bon niveau juste avant le confinement", regrette le vainqueur du cyclo-cross de Châteaugiron (Île-et-Vilaine).

À l’annonce du confinement, le coureur de 25 ans avait coupé deux semaines. Puis il a repris l’entraînement à la fois sur route, VTT et cyclo-cross. “On ne savait pas trop à quoi s’attendre. C’était un peu spécial". Le 2 janvier, il ne se rendra pas au cyclo-cross UCI de Troyes. “Avec mon travail en couvoir, je ne pourrai pas y aller. En plus, sans le Championnat de France, il n’y a aucun intérêt à faire un aussi grand déplacement". Il va désormais se fixer l’objectif du Championnat de Bretagne le 14 février. “Ça reste une grosse course chez nous. Je vais essayer de faire une petite prépa tout en pensant à la route derrière. J’espère qu’il y aura quelques cross régionaux courant janvier".