Marine Strappazzon n’a jamais eu « les sensations de folie »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Après un mois et demi à arpenter la Belgique à la recherche de courses, Marine Strappazzon a pu enfin, comme d’autres coureuses et coureurs, retrouver le sol français, à l’occasion du Troyes Cyclocross UCI, samedi dernier. "Ça fait plaisir de venir recourir en France, merci aux organisateurs d’avoir permis la tenue de cette course", commence-t-elle par dire au micro de DirectVelo. Dans le Top 10 à l’arrivée (voir classement), la sociétaire du Team Podiocom CC se sent à sa place. "Je suis assez satisfaite de ma performance. C’était dur, il faisait froid. Et c’était intense, ça roulait vite, il ne fallait pas faire d’erreurs techniques".

Déjà présente lors des deux éditions précédentes, la coureuse de 26 ans préfère "quand c’est un peu plus gras". Mais reconnaît que c’est un "beau circuit", qui était technique ce jour-là, chose que Marine Strappazzon apprécie. Sa position finale s’est jouée sur des détails dans la fin de course. "Je revenais devant à la fin, mais ça revenait de derrière aussi. Je me fais passer dans le dernier virage (par Marie Schreiber). Mais en venant ici, l’essentiel était de reprendre les cross en France. C’était la dernière échéance avant le Championnat de France, maintenant, il n’y a plus qu’à".

RETOUR À L’ÉCOLE

Malgré le fait de s’être mesurée au gratin mondial en Belgique durant tout l’hiver, Marine Strappazzon reste néanmoins mesurée sur le Championnat de France. "C’est difficile après avoir couru en Belgique, je n’ai jamais eu les sensations de folie, je lutte avec ce que j’ai. L’objectif sera de ne pas avoir de regrets et on verra si ça sourit". Son meilleur classement cette saison reste une 16e place fin novembre à Courtrai, sur le X2O Trofee. Sinon, ses performances se concentrent entre les 30e et 40e places et même au-delà, sur les deux manches de Coupe du Monde à Namur (43e) et Dendermonde (49e).

À Pontchâteau, comme à Troyes samedi dernier, le public ne sera pas de la partie. "C’est un peu triste, la base du cross ce sont les spectateurs au bord, on a toujours connu ça. Mais il faut s’y faire, ça nous permet de courir donc c’est déjà ça". Et contrairement à d’autres qui vont entrer dans un compte à rebours et une préparation spéciale pour l’événement, Marine Strappazzon a elle retrouvé ses élèves. "Je reprends le boulot, ce n’est pas le cas pour tout le monde, rigole la professeure d’EPS. Ce sera une semaine de récupération, car je reste sur une grosse semaine d’intensité". Et dimanche, les dés seront jetés.

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