Tom Mainguenaud : « Une très bonne nouvelle »
Tom Mainguenaud est ravi. L'Espoir 3 a obtenu l’un des deux derniers tickets disponibles pour le prochain Championnat du Monde d'Ostende, en Belgique (voir ici). Le sociétaire du Team Royalbikeshop.com exprime sa joie auprès de DirectVelo et en profite pour revenir sur ses récentes performances au Championnat de France puis à Mol. Entretien.
DirectVelo : Comment as-tu accueilli l’annonce de ta sélection pour le Championnat du Monde ?
Tom Mainguenaud : C’est une très bonne nouvelle. Ce sera mon premier Mondial, je suis super content. J’attendais la décision après le cross de Mol. Ça s’était plutôt bien passé là-bas. Je m’étais dit que je pouvais avoir mes chances. Je pense que je jouais la dernière carte avec Antoine Huby, qui avait son titre de Champion de France dans la balance.
« UNE RÉCOMPENSE AUSSI POUR L’ÉQUIPE »
Tu as terminé 2e Espoir Français à Mol…
Je pense que ça a joué, surtout que c’était un circuit qui se rapprochait de celui du Championnat du Monde avec plusieurs parties en sable. Le sélectionneur (François Trarieux, NDLR) a dû également se baser sur les résultats de la saison entière. J’ai quand même été régulier tout au long de l’hiver. C’est une récompense aussi pour l’équipe. Ils ont œuvré toute la saison pour qu’on soit dans les meilleures conditions possibles. Ils sont autant contents que nous (sa coéquipière Anaïs Morichon est également retenue, NDLR).
Au Championnat de France, tu as terminé en dehors du Top 10 (voir classement). As-tu été inquiet ?
C’était une grosse déception. J’ai perdu le podium et le Top 5 sur des erreurs de ma part. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. Ce sont des erreurs que je ne recommettrai pas. C’est de l’expérience acquise. Après ma course, je m’étais dit que c’était mort pour le Mondial. Lorsque j’ai vu François Trarieux sur le bord de circuit, il m’a dit qu’il avait sélectionné cinq coureurs et qu’il restait deux places qui allaient être déterminées à Mol. On était cinq à pouvoir prétendre aux deux places. Je me suis dit qu’il fallait continuer la saison au moins un week-end de plus pour ne pas avoir de regrets et espérer une sélection.
Six des sept sélectionnés Espoirs, dont toi, ont participé avec les Élites aux trois dernières manches de Coupe du Monde…
Ça a été déterminant de pouvoir côtoyer ce niveau-là, même si à Hulst, je n’étais pas dans un grand jour. J’avais fait de grosses semaines pour préparer le Championnat de France. C’est quand même de l’expérience acquise de pouvoir faire une manche de Coupe du Monde Élites. Ça peut peser dans la balance.
« J'AI TRAVAILLÉ LE SABLE »
Comment vas-tu te préparer d’ici le Championnat du Monde ?
C’est assez court. Je suis en forme en ce moment. Etant donné que je n’ai pas fait deux grosses semaines précédemment, je pense que je vais faire une grosse semaine maintenant. Je vais voir ça avec mon entraîneur. Je vais essayer de travailler le sable et la course à pied. La manche de Coupe du Monde à Overijse, dimanche, sera avant tout une course de préparation pour le Mondial.
Comment te sens-tu dans le sable ?
Si ça avait été l'an dernier, j’aurais dit que c’était vraiment compliqué. J’étais déjà allé à Mol et ça avait été très dur. Cette année, j’ai travaillé le sable. Je sens que le travail paye, je suis mieux dessus. Ce n’est pas encore mon terrain de prédilection. Il faut le travailler au maximum. Je suis à une heure des plages maintenant que je vis sur Rennes (depuis la rentrée de septembre pour sa 3e année en STAPS et pour se rapprocher de Sojasun espoir-ACNC, NDLR). J’y vais de temps en temps. La semaine dernière, j’ai passé deux jours du côté de Vannes avec ma copine. Auparavant, dans l’hiver, j’y suis allé une ou deux autres fois. J’ai aussi un petit plan d’eau à côté de chez moi, mais ça n’a rien à voir avec du sable de plage, même si ça permet quand même de bosser un petit peu.
Quel sera ton objectif au Mondial à Ostende ?
C’est hyper compliqué cette année de déterminer une place. Je n’ai pas fait la première manche de Coupe du Monde à Tabor avec les Espoirs. Au vu de ce qu’avaient fait les Espoirs français avec qui j’ai couru en Belgique, je me dis peut-être un Top 15 ou un Top 20. Après, je ne me fixe pas forcément d’objectifs de place. Le but est de tout donner et ne pas avoir de regrets.