Grand Prix l'Echappée : Les réactions
Stuart Balfour (Swiss Racing Academy) a remporté en solitaire, ce dimanche, le Grand Prix L'Echappée-50e Mémorial Jean-Luisier (Elite), disputé à Martigny (Valais) sur une distance de 144 kilomètres. Le Britannique a devancé trois coureurs d'AG2R Citroën U23, Loris Trastour, Paul Lapeira et Valentin Retailleau. Stuart Balfour succède à Simon Pellaud au palmarès de l'épreuve suisse (voir classement). Aller à la réaction de : « C'est encore la fierté qui domine. On a montré collectivement qu'on était capable de briller individuellement. Chaque week-end, on essaye de donner sa chance à tout le monde. On sait que chacun à notre manière on peut faire un résultat. Là, on a joué la carte de Loris (Trastour) qui est sorti un bon moment avec Stuart Balfour. On sait qu'il n'a pas souvent l'occasion de s'exprimer. Donc en étant devant on s'est dit qu'on jouait 100% sa carte. Mais il est tombé sur plus fort dans la bosse. C'est comme ça. « Je suis content. C’est le premier résultat de l’année. Avant ça, ma meilleure place devait être 25e (24e aux Boucles du Haut-Var, NDLR). J’étais très loin depuis le début de saison. J’avais prévu de faire un hiver un peu « light ». Je suis assez sérieux à l’entraînement mais je voyais que ça ne réussissait pas trop en course. Je n’ai jamais trop douté. L’équipe est vraiment forte cette année et ça permet de tirer tout le monde vers le haut. On se sacrifie tous les uns pour les autres. Guillaume (Bravard) revient de blessure aujourd’hui (dimanche) et il m’emmène quand même au sprint. Ça motive tout le monde. C’est plaisant et on a des résultats. Thomas (Devaux) et Giacomo (Ballabio) ont déjà gagné. « L’équipe était à domicile. Je n’ai pas pris cette course comme objectif. Je suis en phase de préparation. C’était ma quatrième course de la saison mais j’ai fait le job. J’ai essayé de sortir dans le dernier tour avec Sébastien Reichenbach. J’étais un peu à contre temps et je n’arrivais pas à rentrer de toute façon, donc j’ai moins de regrets. J’ai tenté ma chance au sprint.
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On est allé dans les contre-attaques, on faisait en sorte de les casser pour qu'il ne soit pas repris. C'était chaud. On le voyait mais il a pu résister jusqu'à la ligne avec ses qualités de rouleur. Derrière, avec Valentin (Retailleau), on est tous les deux assez rapides donc on s'est dit qu'on faisait chacun notre sprint pour maximiser les résultats à l'arrivée, et on fait 3 et 4.
J'ai fait un tour d'échappée. Quand j'ai vu qu'on sortait à trois, je me suis dit qu'il fallait rester sur la réserve. Je savais que Sébastien Reichenbach était bien plus fort que moi dans la bosse. Mais en arrivant au sprint, je pouvais battre les deux. Cependant à trois seulement, c'était compliqué. Voisard est rentré, on s'est retrouvé à quatre. Avec deux Swiss Racing, il aurait fallu jouer très fin. J'ai tout fait pour favoriser le retour du peloton puisqu'il y avait de bonnes chances que je sois battu. C'était plus favorable de laisser mes coéquipiers revenir. Je vais courir en Italie le week-end prochain (à San Vendemiano, NDLR), puis j’irai au Tour de Saône-et-Loire et à la Coupe de France chrono avant de couper. J’espère que ces courses auront lieu ».
J’avais dit à Pierre (Almeida) que je voulais tenter dans la première bosse du dernier tour. Au sommet j’ai tenté et je bascule premier du peloton mais je n’ai pas été assez fort pour sortir les autres. Il y avait un vent de dos ensuite et je me suis dis que quoiqu’il arrivait, je ne pourrais pas sortir dans le final. J’ai attendu un peu. Le sprint n’est pas ma qualité première mais je savais que je pouvais faire une place. J’ai misé là-dessus.
J’espère que le Tour de Saône-et-Loire aura lieu. Ce n’est pas loin de chez moi et c’est un objectif. Ça sera la première course à étapes. Je vais repérer un peu. Je pense que ça peut me correspondre. Le contre-la-montre sera très dur et ça sera un moment décisif. On fera au mieux ».
Les sensations depuis le début de saison sont assez bonnes. Mais je suis encore en préparation. Le calendrier reste incertain donc c’est un peu gênant… J’aimerais bien faire des courses un peu plus tardives comme le Tour de l’Avenir ou le Tour du Val d’Aoste. Je ne cible pas quelque chose de précis.
L’équipe est en formation. On apprend à se connaître et à courir ensemble déjà. Ils sont jeunes pour la plupart et un peu inexpérimentés. On est quelques-uns à être plus vieux. C’est une autre approche, c’est différent. Mais c’est intéressant. C’est plus à mon niveau. Mes deux dernières années avaient été difficiles et ça m’a bien fait reprogresser ».