France, Italie, Espagne, Belgique. Thomas Champion a sillonné l'Europe du vélo pour ses premiers tours de roue chez les pros. "J'ai eu la chance de beaucoup courir depuis le début de saison alors qu'il y a eu beaucoup d'annulations, c'est bien pour un néo-pro. J'ai touché à tout, j'ai pu voir ce qui me plaisait", indiquait-il à DirectVelo avant de prendre le départ ce mercredi de la Flèche Brabançonne. L'ancien maillot jaune du Tour de Savoie Mont-Blanc est passé du Ventoux aux Strade Bianche, des sommets de Catalogne à la Nokere Koerse. "Mais ça n'a pas duré longtemps la Nokere, j'ai vite été pris dans une chute".

L'ancien coureur de Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme a trouvé sa place chez Cofidis. "C'est une équipe assez familiale. Ils ne me mettent pas énormément de pression, ça me permet d'apprendre avec plus de souplesse, apprécie-t-il. J'essaie de bien écouter ce qu'on me dit. J'apprends le métier". Son rôle pour l'instant est celui d'un équipier. "Je peux prendre les échappées pour prendre un peu de caisse". Le 4e du Tour de Savoie Mont-Blanc ressent ce qu'il lui manque pour son entrée chez les pros. "Même si le niveau amateur est vraiment élevé, les pros, c'est une marche au-dessus. Il faut de la force pour être dans le final", constate celui qui souhaiterait décrocher "un Top 10 dans une belle course" pour sa première saison à ce niveau.

Être chez les pros dans une équipe WorldTour, c'est aussi côtoyer de grands coureurs, à commencer dans sa propre équipe. "C'est impressionnant au début d'être avec (Elia) Viviani mais aussi avec les champions des autres équipes". Des cadors, Thomas Champion va continuer d'en croiser au Tour de Romandie.