Alison Avoine pense déjà à Morteau
Lauréate au niveau régional sur le Prix du Saugeais (Doubs) il y a un mois, Alison Avoine a confirmé son bon début de saison le week-end dernier en prenant place dans le Top 5 de la première manche de Coupe de France, lors de la Classic Vienne Nouvelle-Aquitaine (voir classement). Le tout à l’occasion d’une arrivée au sprint massif, très disputée. “Je savais que j’étais à peu près dans le coup mais sans trop réellement savoir à quoi m’attendre. Finalement, j’ai compris assez vite que ça allait pouvoir se faire, j’avais de bonnes jambes. Je savais que je n’allais pas trop mal au sprint sans être une grande sprinteuse pour autant. Je me sentais pas trop mal dans les derniers kilomètres mais je savais aussi que Valentine (Fortin) était la plus forte. Quand elle a lancé son sprint, c’était difficile de rester dans la roue”, résume pour DirectVelo la Nordiste, résidente de Neuvilly.
Au lendemain de ce bon résultat, elle a pu enchaîner avec la Route de Loire-Atlantique. Sans la même réussite mais avec la satisfaction d’avoir (enfin) pu enchaîner deux jours de course. “Je crois que ça faisait deux ans que je n’avais pas couru deux jours de suite. La dernière fois, c’était au Tour de Charente 2019. L’année dernière, on n’a pas pu beaucoup courir et sur ce début d’année 2021, ce n’est pas mieux. On en parlait justement avec les filles récemment, ça fait vraiment du bien de pouvoir enchaîner”. Malgré un faible nombre de jours de course au calendrier jusqu’à présent, la sociétaire de l’UVCA Troyes est en confiance. “La prépa n’a pas été trop mauvaise. Je peux compter sur la totale confiance de mon entourage et des gens qui me suivent, en premier lieu mon frère. On est très soudés. On est tous les deux dans une bonne dynamique”, se réjouit-elle en évoquant la récente 2e place de Kévin sur le Tour de la Manche (lire ici). “On s’est appelé presque tous les jours, ça m’a énormément motivée de voir ce qu’il faisait là-bas. On aime bien se taquiner dans la semaine. Je lui ai rappelé que j’avais gagné cette année et que ce n’était pas son cas pour lui mettre la pression”, rigole la petite sœur de 21 ans.
Désormais, Alison Avoine n’a “rien de prévu” jusqu’au Championnat de France Élites. “Je ne sais pas trop à quoi m’attendre sur ce Championnat. Ce ne sera pas du tout le même niveau, le circuit a l’air vachement dur”. Elle n’en fait ainsi pas un objectif et pense surtout à la prochaine manche de Coupe de France, le Prix de la ville de Morteau (Doubs) - le 4 juillet - sur un circuit où elle avait pris la 9e place l’an dernier. “J’aime bien cette course, ça avait plutôt bien marché pour moi là-bas la dernière fois”. D’ici-là, c’est avec le sourire et le moral regonflé à bloc qu’elle va enchaîner les séances d’entraînement pour monter en puissance. “Après une période difficile, on commence à savoir pourquoi on roule, et la météo s’améliore, ça fait du bien”.