Yorben Lauryssen : « D'après les tests, j'ai fait le bon choix »

Crédit photo Briek Plasman

Crédit photo Briek Plasman

Tenante du titre avec Mauri Vansevenant en 2019, la formation EFC-L&R-Vulsteke sera à surveiller, de vendredi à dimanche, au Tour du Piémont Pyrénéen. L'équipe de Wim Feys aligne un effectif qui a fière allure avec notamment le 3e de la Course de la Paix Toon Clynhens, mais encore Siebe Roesems, Thomas Naudts, Dylan Van den Borre ou Alex Vandenbulcke. Pour compléter son groupe, le directeur sportif a choisi le "talentueux" Yorben Lauryssen. "Ce qu'il laisse entrevoir à l'entrainement est très prometteur", souligne-t-il à DirectVelo.

LE PUNCH, SA QUALITÉ PREMIÈRE

Des propos qui font plaisir à l'Espoir 1 qui s'apprête à disputer sa première course montagneuse depuis l'Ain Bugey Valromey Tour 2019. "À l'époque, ça ne s'est pas très bien passé", se souvient-il. "Je suis honoré de faire partie de l'équipe pour cette course. Elle permettra de savoir si je fais le Tour du Val d'Aoste en juillet (du 16 au 18, NDLR). Je suis actuellement en balance pour l'une des deux dernières places". Toutefois, le garçon de 19 ans se demande vraiment si ce terrain lui convient. "Pour l'instant, je ne suis pas convaincu. Peut-être que je suis influencé par mon mauvais souvenir et le fait que je n'ai pas pu rouler souvent en montagne durant ma courte carrière. Cependant, je pense que les montées plus courtes me conviennent mieux, comme les Ardennes belges. Mon punch est ma qualité première. Emmenez moi sur une arrivée en faux plat montant à 3-4% et il n'y en a pas beaucoup qui pourront me remonter", affirme-t-il.

AUCUN REGRET EN CYCLO-CROSS

Même si Yorben Lauryssen se présente comme un puncheur, il doit encore vraiment découvrir quel type de coureur il peut devenir. Il ne se concentre sur la route que depuis fin 2020, après avoir mis les labourés de côté. Un choix fait en concertation avec ses désormais anciens directeurs sportifs Gianni Meersman et Mario De Clercq chez Callent-Pauwels Sauzen CT. "En cyclo-cross, j'ai obtenu des bons résultats chez les Juniors (En 2018, il a remporté le Koppenbergcross, NDLR), mais j'ai l'impression que c'était toujours à l'arrachée, dans la souffrance. Gianni Meersman et Mario De Clercq ont estimé que ma carrière aurait sans doute plus de succès sur la route. Je ne regrette rien et je continuerai à faire quelques cross durant l'hiver. Je n'en veux à personne. D'ailleurs, je suis resté en bons termes. Gianni Meersman m'a même aidé à trouver une équipe. C'est grâce à lui que je suis arrivé chez EFC-L&R-Vulsteke".

« SI J'AI LE TALENT QU'ESTIME WIM FEYS... »

Le Tour du Piémont Pyrénéen ne sera que sa deuxième course de la saison après la kermesse pro de Ruddervoorde, en mai. "Une course rapide. Durant la première heure, j'avais du mal à bien me placer dans le peloton, mais au bout de la deuxième et troisième heure, ça allait déjà beaucoup mieux. La distance et la vitesse ne m'ont pas posé de problème, mais c'est difficile de se mettre en évidence sur ce type d'épreuve".

Peut-être pourra-t-il le faire ce week-end dans la course française. "Je serai surtout là pour apprendre et c'est d'ailleurs très positif d'avoir un candidat à la victoire comme Toon Clynhens. Il pourra certainement me guider. C'est ma première vraie course Espoirs, je l'attends avec impatience". Yorben Lauryssen espère en tout cas faire partie de cette série de coureurs ayant réussi à s'imposer sur la route après avoir quitté le cyclo-cross. "Quand je vois ce que sont devenus des Kobe Goossens, Alex Colman ou Florian Vermeersch, ça motive. D'après les tests réalisés, j'ai fait le bon choix en optant pour la route. Si j'ai le talent qu'estime Wim Feys, il sortira de lui-même, tôt ou tard".

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Yorben LAURYSSEN