Yaël Joalland : « J’adore cette course »

Crédit photo Zoé Soullard / DirectVelo

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Yaël Joalland a tenté le coup à fond jusqu’au bout. Mais ce dimanche, lors de la quatrième et dernière étape du Tour du Piémont Pyrénéen (Élite Nationale), son groupe de contre-attaque a été repris dans les derniers hectomètres. “Je suis forcément un peu déçu, parce que je me fais rattraper sur la fin. On n'a pas réussi à jouer la gagne, ce qui était l'objectif du jour. Comme hier (samedi), ça ne s'est pas trop bien passé. Ça s'est fait à la jambe et je n'ai pas réussi à être avec les meilleurs, Maxime Richard non plus. On devait courir pour gagner”, concédait le sociétaire du CC Étupes après l’arrivée. “Il y a eu une échappée puis ça s'est un peu endormi. Le Team Pro Immo roulait. Mon directeur sportif m'a demandé de relancer un peu la course. Du coup, je suis parti seul. Je n'ai pas attaqué très fort. Les Pro Immo m'ont un peu charrié. Ils m'ont demandé ce que je faisais, comme les échappés avaient deux minutes d'avance. Mais je me suis dit que ça pouvait rentrer facilement, parce que devant, je pense que ça ne roulait pas très fort”.

Et effectivement, le garçon est parvenu à boucher le trou de façon efficace. Jusqu’à envisager un très bon résultat sur cette étape.
“J'étais bien, j'avais de bonnes jambes. Mais j’aurais préféré que l’étape soit encore plus dure”. Le coureur de 20 ans a ensuite pris de la temps de bien relayer tous les membres de ce groupe de contre, lequel a grappillé du temps sur la tête de course. Sans que ce ne soit suffisant. Il a alors fallu passer à la vitesse supérieure. “J'ai essayé d'attaquer dans la dernière bosse, trois ou quatre fois. On a fini par sortir à trois. Ensuite, ça s'est un peu regardé et le Britannique (Tobias Perry) a attaqué. Trois autres coureurs sont rentrés. Je me suis dit que c'était foutu, même s'il y avait un dernier petit taquet. Mais après mon effort à 70 kilomètres de l'arrivée, j'étais un peu sec”. Dans l’incapacité de boucher le trou sur le futur vainqueur de l’étape, il a même vu le peloton l’avaler dans la dernière ligne droite. De quoi rester sur sa faim, bien qu’il termine dans le Top 10 de l’étape et au sein du Top 15 du général final (voir classements). “J'étais revanchard après l'étape d'hier où je n'étais pas super bien. D'habitude, je suis mieux que ça en haute montagne”.

Yaël Joalland avait coché ce Tour du Piémont Pyrénéen. “J'aime bien les courses par étapes, je récupère très bien. Et puis j'adore cette course. Je l'avais déjà faite en 2019. Je connaissais déjà les routes du chrono et des deux premières étapes en ligne. Il n'y a que cette dernière étape qui a changé par rapport à il y a deux ans”. Place désormais à d’autres courses encore plus montagneuses : le Tour du Val d’Aoste, le Tour Alsace puis le Tour de l’Avenir. Trois gros objectifs. “Comme j’arrive en forme, ça tombe bien !”.

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