Lenny Martinez : « Il pensait que je bluffais »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

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En franchissant la ligne, la déception est immense pour Lenny Martinez. Leader depuis la veille, il n’a pas réussi à remporter ce mercredi la 33e édition de l’Ain Bugey Valromey Tour (MJ 2.1). Alors que son duel avec Cian Uijtdebroeks était attendu, c’est finalement Romain Grégoire qui s’est envolé vers la victoire finale en partant dès le pied de la montée finale. “Quand Romain a attaqué, on s’est regardé avec Cian. J’avais peur qu’il me contre si je faisais l’effort pour revenir”, reconnaît le leader de l’équipe de France, auprès de DirectVelo, à l’issue de la cérémonie protocolaire.

Sur la route des Plans d’Hotonnes, il n’y a jamais eu d’entente entre le Nivernais et le Flamand pour revenir sur le Champion de France. “On ne s'est pas entendu avec Cian, reconnaît le coureur licencié au CC Varennes-Vauzelles. Il pensait que je bluffais sauf que moi j’étais à fond dès qu’il attaquait. Et dès que je roulais, il attaquait. J’avais donc peur de péter si je roulais plus… On s’est enterré comme ça”.

« JE TREMBLAIS »

Dans le final, Lenny Martinez n’avait plus les jambes pour accompagner son rival belge. “C’était une étape dantesque, estime le futur coureur de la Conti Groupama-FDJ. J’avais les jambes en vrac. J’étais très bien dans les premières bosses mais, après j’ai eu froid. C’était horrible car du coup, je tremblais. À la fin, je ne pouvais pas faire plus tout simplement. Ça s’est fait à la canne et moi, j’ai pété”.

Le Bourguignon, qui défendait pour la première fois un maillot de leader, termine l’épreuve internationale en 3e position (voir classement). “Je suis content au final même si j’étais très déçu juste après l’arrivée. C’était une belle semaine quand même”. Il souhaite retenir sa victoire d’étape, acquise le troisième jour, alors que le Grand Colombier était au menu. “Rien qu’avec la victoire d’étape, le contrat était largement rempli”. Ce jour-là, il a battu au sprint Cian Uijtdebroeks qui faisait figure d’épouvantail au départ de l’épreuve après sa démonstration sur la Classique des Alpes. “J’ai montré que j’étais là aussi”.

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