Rémy Rochas a été opportuniste ce vendredi, et bien lui en a pris. Le Savoyard a pris la 4e place de la 2e étape du Tour de l’Ain (2.1) en partant dans un groupe d’hommes forts durant la dernière difficulté de la journée, le Col de Portes, dont le sommet était situé à une bonne trentaine de kilomètres de l’arrivée. Mais il n’a pas été en mesure de régler le groupe de tête dans la ligne droite d’arrivée, à Saint-Vulbas, alors que la pluie venait de faire son apparition depuis quelques minutes (voir classement).

“J’ai filoché car j’étais seul face aux grosses armadas d’AG2R, Groupama-FDJ, Trek-Segafredo, DSM etc. Mais une fois devant, j’avais quand même ma carte à jouer. Sur une arrivée comme ça, je n’étais pas le mieux placé pour gagner dans l’échappée. Une fois le virage passé, on était tous côte à côte. Personne n’a pris de terrain… C’était tactique”, résumait-il au pied du bus de sa formation Cofidis, juste après l’arrivée, pour DirectVelo. Le grimpeur de poche a été surpris par le retour de l’Allemand Georg Zimmermann sur l’avant de la course, dans les tous derniers instants. “Le Wanty est rentré sans que je ne fasse attention. J’étais en quatrième position au moment du dernier virage mais il est directement passé devant”.

EN ROUTE VERS LE TOUR D'ESPAGNE

Désormais, le coureur de 25 ans se retrouve 4e du classement général, avant l’ultime étape. Dix secondes derrière le maillot jaune, mais 22 secondes devant la majeure partie des favoris. “Les écarts ne sont pas énormes mais ceux qui étaient devant ont pu l’être car ils étaient costauds, je pense… J’espère pouvoir bien récupérer ce soir et pouvoir m’accrocher avec les meilleurs demain (samedi) pour faire un bon général : un podium, voire mieux”.  

Quel que soit le scénario de ce samedi, Rémy Rochas confirme en tout cas une intéressante montée en puissance avant le Tour d’Espagne, qui sera son “gros morceau” de la fin de saison.