« Mission accomplie » pour le Paris CO

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Nouvelle étape de franchie pour le Paris Cycliste Olympique. En tête de la Coupe de France N2, pour seulement une petite unité à l’issue des Boucles Nationales du Printemps, les hommes de Teodoro Bartuccio ont accru leur avance au Grand Prix Christian Fenioux, notamment grâce à la 2e place de Maxime Gressier sur l’épreuve. Ils comptent désormais 38 points d’avance sur leur dauphin, le Team Sprinter Nice Métropole (voir classement). C’est donc un directeur sportif heureux qui se présente au micro de DirectVelo. Teodoro Bartuccio revient sur la journée dans l’Indre et la suite de la Coupe de France.

DirectVelo : Comment a manœuvré le Paris CO sur cette manche ?
Teodoro Bartuccio : On avait prévu d’animer la course. On voulait aller chercher cinq points sur les points chauds. On avait missionné quelqu’un pour ça. C’était Baptiste Didier, et il a vraiment fait le job. On avait mis Dany (Maffeïs) au chaud et on le gardait pour le sprint. Thibaut Madorre l’a bien protégé. Les autres avaient carte blanche mais l’idée était de ne pas faire la course trop vite. En tout cas il fallait arriver à durcir. On s’est rendu compte qu’à chaque fois qu’on faisait un résultat, c’était quand la course était dure. C’était une épreuve qu’on redoutait. On sait que ça arrive souvent au sprint et le sprint, c’est la loterie. On ne savait pas trop comment s’en sortir pour récupérer des points. La stratégie était de tout faire pour éviter une arrivée au sprint.

Avec Maxime Gressier dans le coup de trois, la mission était donc accomplie…
Le plan a marché. On est plutôt satisfait. Maxime Gressier fait deuxième donc on prend des points, Mathéo Le Fur prend des points aussi et on a les bonifications. Mission accomplie même si on ne gagne pas. On aurait voulu y arriver parce qu’on fait beaucoup de places de 2e et de 3e, alors qu’on n’a qu’une victoire. L’objectif reste la Coupe de France. Aujourd'hui on s’est rassuré. Il reste le chrono. Il faut patienter sur les deux dernières manches.

« C’EST LE JEU »

Justement, comment vois-tu les choses pour le chrono par équipe de la semaine prochaine ?
On a préparé le chrono. On est parti quatre jours en stage sur place. On a fait un repérage, et on a bien travaillé sur le parcours. Ensuite, une fois par semaine on fait des entraînements spécifiques en Île-de-France pour bien s’habituer au circuit. On en a un qui y ressemble énormément, donc tous les jeudis soir on y est. L’équipe est établie. On travaille un maximum, et on espère pouvoir faire un résultat.

Et pour le Tour du Périgord, qui marquera le dénouement de cette Coupe de France ?
Je pense que ça sera un peu mieux pour nous. C’est un parcours dur donc ça nous correspond plus. On a des petits jeunes qu’on va essayer de mettre sur cette manche. Ce sont des grimpeurs et des rouleurs. L’objectif, c’est vraiment la Coupe de France et on va tout faire pour la gagner. Si on perd en ayant tout fait pour gagner, il n’y aura pas de regrets. Si on perd parce qu’il y a plus fort que nous, c’est normal de ne pas avoir de regrets. C’est le jeu. Par contre si on n’a pas fait les choses correctement, là on sera déçu.

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