Soren WAERENSKJOLD

Norvège

3e à 24"

« C'était dur ! Je savais que je devais passer des relais un peu plus longs que mes coéquipiers parce que je suis grand et puissant sur le plat. On savait qu'on n'était pas la meilleure équipe sur le papier, mais on a essayé de réaliser un grand chrono. On savait que les Néerlandais allaient être très forts. Nous, on est venus avec des grimpeurs, donc c'est un peu différent. Quoi qu'il en soit, il fallait réaliser le meilleur temps possible et essayer de faire mieux que les Italiens et les Espagnols. C'était notre principal objectif. C'était vraiment dur et il faisait chaud, mais on était quand même assez puissants. Et comme on a perdu le maillot, on n'aura pas à en faire de trop demain. »

S. WAERENSKJOLD

Luca COLNAGHI

Italie

4e à 38"

« Je pense qu'on a réalisé un bon contre-la-montre. Ce n'est pas notre plus grande qualité, mais on a un bon groupe et aujourd'hui (dimanche), on a fait du bon travail. Dans l'équipe, on a quelques bons rouleurs comme Filippo Baroncini, qui est Champion d'Italie Espoirs ou Marco Frigo qui est aussi un spécialiste. Et puis il y a Filippo Zana qui est un excellent coureur. Notre objectif était de nous défendre du mieux possible face aux meilleures équipes comme les Pays-Bas, la Norvège et bien sûr l'Espagne, qui est probablement la meilleure équipe pour le classement général. Le parcours nous convenait bien, en particulier le final qui était difficile. »

L. COLNAGHI

Sebastian Kolze CHANGIZI

Danemark

6e à 41"

« On a pris un départ très rapide, puis on a perdu Johan Price-Pejtersen, qui était dans une mauvaise journée. Il ressentait peut-être sa chute d’hier (samedi). C’était une grosse “perte” pour nous car il devait être l’un des éléments moteurs de notre collectif sur ce chrono. S’il avait été là jusqu’au bout, on aurait certainement été en mesure de finir beaucoup plus fort. Mais on a perdu du temps sur le retour… Évidemment, on espérait se battre pour la gagne mais on est tout de même satisfait de prendre la 6e place étant donné que l’on a terminé ce chrono à quatre, puisque j’ai moi-même lâché du groupe à environ cinq bornes de l’arrivée. On n’avait pas prévu une gestion particulière sur les rôles de chacun, mais on savait que l’on aurait des mecs capables de rouler très fort sur le plat et d’autres qui pourraient imposer un bon rythme dans les ascensions. Le plus important était de ne pas laisser dans la nature nos coureurs qui visent un bon classement général. Ils devaient rester dans le collectif jusqu’au bout. Il fallait les protéger. »

S. CHANGIZI