Titouan Margueritat a fait un numéro mais il est tombé sur plus costaud. Comme Jean Goubert et Damian Wild, il a ouvert la route pendant plus de 100 kilomètres ce dimanche sur le Tour du Périgord, dernière manche de la Coupe de France N2. Avant la course, disputée autour de Sarlat-la-Canéda (Dordogne), il était la meilleure carte du club périgourdin. “Le circuit me correspondait. Le plan était toujours d'avoir quelqu’un devant, même si ce n'était pas forcément moi. Quand j’ai vu les gars qu’il y avait devant, je savais que ça pouvait aller loin”.

Ils sont un temps dix en tête, trop pour que l’entente soit bonne entre les fuyards. “Tout le monde ne passait pas forcément, rapporte à DirectVelo le coureur du CC Périgueux Dordogne. Avec Jean (Goubert), on s’est dit que nous étions les deux plus forts du groupe et qu’il fallait pourquoi pas tenter de partir à deux”. Ils ont finalement été accompagnés par Damian Wild (VC La Pomme Marseille). “C'était un peu long, reconnaît le spécialiste de cyclo-cross, parti avec ses deux compères à 70 kilomètres de l’arrivée. Nous avons eu du bol que ça ne roule pas vraiment derrière et que ça ne rentre pas”.

Si aucun contre n’a pu revenir, c’est également car les échappés étaient costauds. “Je savais en venant ici que la forme était bonne même si elle a déjà été meilleure. Si j’avais été mieux, j’aurais pu jouer la victoire mais j’ai été battu par plus fort”, dit le coureur qui a perdu 37 secondes sur Jean Goubert dans les onze derniers kilomètres (voir classement). Reste pour lui ces prochains jours une manche du Trophée Maxime Médérel - il en a déjà gagné deux - et l’épreuve de Châteaumeillant avant de couper une bonne semaine et d’attaquer la saison de cyclo-cross.