La première occasion d'Enzo Paleni

Crédit photo Corentin Richard - DirectVelo

Crédit photo Corentin Richard - DirectVelo

Mauvaise pioche pour Enzo Paleni. Alors que le coureur de la Conti Groupama-FDJ fait partie des quatre costauds sortis dans la dernière bosse de la première étape de la Ronde de l'Isard, il choisit de marquer Aaron Van der Beken (Lotto-Soudal DT). "Parce que c’est celui qui me paraissait le plus fort", dit-il après l'arrivée à DirectVelo. Mais c'est le maillot bleu marine de Marco Frigo (SEG Racing) qui pose sa grosse mine à trois kilomètres de l'arrivée. Ses derniers compagnons d'échappée ne le reverront qu'après l'arrivée, où le Français se classe dans le Top 5 (voir classement).

C'est pourtant le Picard qui est à l'origine de cette échappée qui est allée au bout de ce premier acte de la semaine : Toulouse-Montauban. Pourtant, il avait encore dans les pattes son échappée de Paris-Chauny (1.1) dimanche dernier. "Je suis parti seul, raconte-t-il. À un moment, je me suis senti bien et j’ai attaqué. Je suis resté seul pendant cinq ou six kilomètres. J’ai vu Arnaud (Tendon) donc je l’ai attendu. Ensuite, Max Walker est rentré puis Eliott Pierre". Deux nouvelles vagues d'attaquants portent l'échappée à un maximum de onze éléments. "Quand j’ai vu l’écart avec le peloton, trois minutes, j’ai senti que ça pouvait aller au bout. On savait qu'on aurait vent dans le dos dans les 40 derniers kilomètres. Il fallait y arriver avec trois minutes, justement, pour que ça puisse le faire. On termine avec à peineune minute d'avance...". 

Pour la première fois de la saison, le 14e de la 3e étape d'A Travers les Hauts-de-France a pu jouer la gagne. "Depuis le début de saison, j’ai beaucoup aidé l’équipe donc je n’ai pas trop eu ma chance, indique-t-il. C’est une des dernières courses de la saison. Je n’ai pas encore trop de résultats cette année donc je viens pour en faire". Le vice-Champion de France Espoirs de contre-la-montre reconnaît qu'il espérait mieux en début d'année. "J'ai été embêté avec mon genou. Je ne suis qu’Espoir 1 donc je ne m’inquiète pas, j’ai encore trois années devant moi. Pour le passage en Espoir, ce sont surtout les distances qui changent et c’est toujours compliqué. J’ai toujours un peu de mal en changeant de catégorie mais là en fin de saison je vois que je commence à trouver le niveau". Pour la suite de la Ronde de l'Isard, Enzo Paleni va aider ses coéquipiers à l'aise en montagne. "Nous avons de très bons grimpeurs, comme Reuben Thompson et Alexandre Balmer. On va essayer de tout faire pour gagner le général".

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