Lauriane Duraffourg prend « beaucoup d’expérience » en Coupe du Monde
Déjà présente sur trois manches de Coupe du Monde, en plus du Championnat d’Europe aux Pays-Bas, Lauriane Duraffourg est plutôt contente de cette première moitié de saison. "Je suis assez satisfaite. Sur certaines courses c'est moins bien allé que d'autres. Mais toutes les courses que j'ai faites en Coupe du Monde ou même UCI, ça m'apporte beaucoup d'expérience donc c'est le principal". Passée près de la victoire à Brumath, cyclo-cross UCI, elle a depuis laissé la Coupe de France de côté pour partir vers la Belgique. "Avec le Team, notamment Perrine et Hélène (Clauzel), on se déplaçait surtout sur les manches de Coupe du Monde. J’ai raté la deuxième Coupe de France pour aller à la Coupe du Monde, et pour la suivante j'ai fait un week-end off pour un peu récupérer".
Justement, la coureuse de 19 ans dispute sa première saison avec l’A.S Bike Cross Team. "Elle a des projets par rapport aux féminines qui me plaisent bien. On est vraiment accompagné sur chaque course, avec des mécanos à chaque fois, c'est un plus". Au sein de l’équipe, elle retrouve plusieurs des meilleures Françaises de la discipline : les sœurs Clauzel et Line Burquier. "On se connait déjà bien, ça fait quelques années qu'on se retrouve sur les courses en VTT ou cross. Donc on s'entend bien, c'est assez familial sur les courses. Perrine et Hélène nous donnent beaucoup de conseils pour les courses. Nous aussi on peut les conseiller sur des choses auxquelles elles n’auraient pas pensé, mais c'est toujours un plus d'être avec des filles qui ont un peu plus d'expérience, pour nous aider".
« IL Y A UN PEU DE TOUT »
Ce dimanche, Lauriane Duraffourg continuera sa campagne de Coupe du Monde. En France cette fois-ci, puisque l’élite du cyclo-cross mondial a rendez-vous à Besançon. "La forme est plutôt bonne, on verra dimanche ce que ça donne. Pour le moment c'est assez correct donc c'est bon signe je pense". Mais au milieu des Elites, la 3e de la première manche de Coupe de France préfère rester prudente. "Je n'ai pas forcément d'objectif, juste prendre beaucoup de plaisir car c'est à domicile". La Jurassienne ne sera pas perdu, sur un circuit qu’elle connait par cœur. "J'étais à l'école à Besançon pendant quatre ans, donc tous les entrainements, on les faisait là-bas. Je connais bien le circuit, en plus il y a eu une Coupe de France et un Championnat là-bas".
Le parcours est selon elle assez varié. "J'aime bien ce circuit, il y a un peu de tout. Il y a des dévers assez compliqués, donc ça c'est bien. C'est assez sympa, et c'est très dur". Et l’Espoir 2 retrouvera, encore une fois, les meilleures spécialistes mondiales de la discipline. Sur ses terres cette fois. "C'est différent d'être avec les Elites ou non, ce ne sont plus du tout les mêmes repères. Mais c'est sympa aussi d'être avec les Espoirs pour se rendre compte de son niveau par rapport aux autres, plutôt que sur une Coupe du Monde où il n'y a pas tout le monde, et où il y a vite des écarts avec les Elites". Lauriane Duraffourg espère ainsi retrouver sa catégorie aux Etats-Unis, pour le Championnat du Monde, "et ce qui ferait plaisir serait de monter sur le podium du Championnat de France. Ça serait pas mal pour cette saison".