Loris Rouiller : « 30 minutes à bloc »

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

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La course de Loris Rouiller lors de la Coupe du Monde de Hoogerheide n’aura pas duré longtemps. “J’ai fait 30 minutes à bloc. Je n’ai pas voulu forcer, j’avais encore quelques douleurs au dos. Dans le premier gros virage, j’ai eu un petit accrochage avec un coureur qui m’a heurté la roue avant. Ensuite, j’étais enfermé avec d’un côté Eli Iserbyt et de l'autre Vincent Baestaens. Ce dernier m’a tapé le guidon ou le coude. J’ai perdu l’avant. Je ne pouvais rien faire, je me suis retrouvé directement couché. Il n’y a rien de grave. C’est juste un peu embêtant pour la confiance“, déclare au micro de DirectVelo le sociétaire du Cross Team Legendre.

Le Suisse de bientôt 22 ans, dont c’est la dernière année dans la catégorie Espoirs, est mesuré quant à ses ambitions au Championnat du Monde de Fayetteville (États-Unis). “Je vais rester calme. Pour l’instant, malheureusement, je n’ai pas obtenu d’excellents résultats chez les Espoirs. Je n’ai pas trop de pression. Je pense que ça va être une super expérience. Je me réjouis beaucoup. Mais bien sûr, j’aimerais bien performer et être au top“, avoue le 13e du Championnat d'Europe, au Col du VAM. Il s’agira normalement de son dernier cyclo-cross de l’hiver. “J’aimerais ensuite me concentrer sur le VTT vu que la saison arrive rapidement et que je n’ai pas de points UCI. J’ai presque 30 cross dans les jambes. Je dois analyser ce qui a été bien ou non. Je suis content de ma saison même si j’aimerais être plus constant“.

2022 a également marqué l’arrivée de Loris Rouiller dans les rangs du Cross Team Legendre. “C’était la meilleure décision. Je me sens bien dans cette équipe. Chez Alpecin, j’ai pu être dans l’infrastructure pendant cinq ans, d’abord dans l’équipe développement avant de passer pro. Ça m’a apporté une grande expérience mais j’ai eu l’impression qu’Alpecin se concentrait plus sur la route que le cross ces dernières années. Je pense que j’avais besoin de voir autre chose. Je suis heureux d’avoir une nouvelle formation où ça parle français. J’ai toujours le même matériel (des vélos Canyon, NDLR), c’est aussi pour cette raison. Leur optique est la même que la mienne. Je peux y combiner cyclo-cross, VTT et route. J’ai tout pour être bien et performer. Je suis arrivé en cours de saison, c’était un peu spécial à ce niveau-là. Il y avait quelques ajustements à faire. Deux-trois choses changeront dans l’entame de mon prochain hiver“.

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