Benjamin Thomas va découvrir Milan-San Remo
Nouvelle saison, nouveau maillot, nouveau vélo pour Benjamin Thomas. Mais le nouveau coureur de la Cofidis va débuter la saison avec son calendrier traditionnel : le Grand Prix de la Marseillaise et l'Etoile de Bessèges dont il s'était classé respectivement 14e et 17e l'an dernier, avec surtout la 2e place du contre-la-montre dans le Gard. Pour DirectVelo, le Champion du Monde de la course aux points revient sur son début de saison où le déplacement du Championnat du Monde sur piste en octobre lui permet de nouvelles perspectives.
DirectVelo : Comment te sens-tu avant ta première course ?
Benjamin Thomas : Je suis content de démarrer la saison. En 2021, j'avais déjà le même programme avec la Marseillaise et Bessèges. Le parcours de la Marseillaise a été durcie, c'est bien pour juger de la forme. L'Etoile de Bessèges a également été durcie avec le Mont Bouquet, ce sont de belles épreuves pour débuter.
Quelles seront tes ambitions pour ces deux courses ?
Nous aurons une équipe solide pour la Marseillaise. Nous aurons plusieurs cartes en fonction des jambes du jour. Je n'ai pas d'attente particulière, on ne va pas tirer de plan sur la comète, il faudra aussi faire attention au vent. À Bessèges, je serai sur la réserve pour peut-être faire une place au classement général, même s'il y a l'arrivée au Mont Bouquet. L'équipe visera aussi une étape avec Bryan (Coquard). Il sera sur son terrain avec des arrivées en faux-plat montant. Mon rôle sera de le protéger avant le sprint mais je ne fais pas partie de son train.
LA PISTE MET UNE BONNE AMBIANCE
Qu'est-ce que ça change pour toi de ne plus avoir le Championnat du Monde sur piste en février-mars ?
Ça me permet de plus rouler sur route cet hiver. Mi-janvier, je suis allé au stage piste qui m'a permis de faire des intensités, et qui m'apportent beaucoup pour la route. Je suis en bonne forme avec une préparation de routier. Je retrouverai peut-être le groupe piste plus tard dans la saison pour un stage en altitude. On a vu que ça portait ses fruits avec les filles. C'est une piste à explorer même si, jusqu'à présent, ça ne m'a pas trop réussi.
Chez Cofidis tu retrouves plusieurs pistards, Brayan Coquard, Simone Consonni, Szymon Sajnok, est-ce que ça aide pour l'intégration ?
Ça apporte des points communs. À Calpe nous étions pas mal de pistards avec aussi Davide Cimolai et Wesley Kreder, ça revenait dans les discussions à table, ça permet de souder l'équipe plus facilement. Ça permet de donner une bonne ambiance dans le groupe. On a déjà beaucoup de respect les uns pour les autres, j'appréciais beaucoup Simone avant de venir chez Cofidis.
« IL FAUT LA FAIRE POUR COMPRENDRE »
Avec ta nouvelle équipe, tu as un nouveau vélo de contre-la-montre, est-ce que tu as eu le temps de l'apprivoiser ?
J'ai pu l'essayer dès le premier stage de l'équipe. Même si j'ai moins roulé dessus et aussi moins sur le vélo de poursuite. Nous travaillons avec l'équipe sur ce vélo. Nous le développons petit à petit et nous avons la chance de travailler avec des prestataires réactifs. Bessèges donnera les premiers éléments de réponse.
Quelle sera la suite de ton programme ?
J'irai au Gran Camino en Espagne du 24 au 27 février (2.1). Ensuite, je retourne en Italie pour disputer Tirreno (7-13 mars) avant Milan-San Remo (19 mars). C'est la première fois que je vais la disputer, je profite du déplacement du Championnat du Monde sur piste. Milan-San Remo est une course que j'ai envie de découvrir. Il faut la faire pour comprendre ce que c'est. Plus que la distance, la difficulté de la course réside dans la nervosité et encore plus dans le final.