Lors de ses quatre premiers jours de course chez les professionnels, Louis Barré a terminé à trois reprises dans le Top 50 dont une fois dans le Top 20 à l’occasion de la deuxième étape de l’Étoile de Bessèges (voir classement). “Je suis dans le coup, ce n’est pas trop mal. C’est bien de découvrir en essayant de jouer les premiers rôles même si je suis quand même encore assez loin de pouvoir jouer la gagne“, déclare au micro de DirectVelo le sociétaire du Team U Nantes Atlantique.

Le Nantais de 21 ans tire son épingle du jeu malgré la présence cette semaine de neuf équipes WorldTour dans le Gard. “Il y a un gros niveau. Au mois de février, les courses sont très exigeantes. C’est sûr que c’est encourageant pour les courses, à partir du mois de mars, où il y aura un plus petit plateau. C’est rassurant. J’ai fait un bon hiver. Les sensations sont bonnes, c’est cool. Si la forme est encore là comme en ce moment, je pense qu’il pourra y avoir de bons résultats“. Il est marqué par la tension présente en fin de course. “Jeudi, je n’avais jamais autant frotté au pied (du plateau du Castellas où il s’est classé dans les vingt premiers au sommet, NDLR) et pourtant je me retrouve seulement vers la 45e place à ce moment-là“.

Louis Barré endosse le rôle de co-leader au sein de la formation Continental. “À La Marseillaise, j’étais protégé avec Mathias Le Turnier et à Bessèges, je le suis avec Emmanuel Morin. J’ai déjà appris à avoir cette casquette en amateur, j’étais un peu habitué. Mais chez les pros, c’est quand même différent. Il y a plus de pression même s’il y a moins cet objectif de victoire vu le niveau. J’essaye de suivre pour apprendre comment ça court à l’intérieur du peloton avant de voir comment ça se passe dans les échappées par exemple“.