Caleb Ewan n’a pas tremblé
Vainqueur pour son premier jour de course, sur la première étape du Saudi Tour, Caleb Ewan s’est de nouveau imposé, sur la première étape du Tour des Alpes-Maritimes et du Var. Sur le bord de mer, à La Seyne-sur-Mer, le sprinteur australien a dompté la meute sans problème. Il fallait cependant bien négocier le Col du Mai, dernière petite difficulté à un peu plus de 10 kilomètres du terme. "On savait que ça allait être dur dans le final, surtout dans l'approche de cette ascension. Les gars ont fait un super travail. Dans les 15 derniers kilomètres ils ont toujours été autour de moi. On m'a parfaitement placé pour attaquer la montée. J'avais même encore cinq équipiers à mes côtés après le sommet, c'était génial. Je savais que je pouvais gagner si je passais cette bosse".
Pourtant, quelques coureurs ont tenté d’accélérer le rythme. D’abord Cyril Gautier (B&B Hôtels-KTM), dès le pied, pris en chasse par d’autres coureurs à l’aise lorsque la route s’élève. Puis Kevin Geniets (Groupama-FDJ), bien sorti sur le haut de la bosse, avant d’être repris dans la descente. Même dans celle-ci, certains ont tenté de créer des cassures, avant que tout ne rentre dans l’ordre. "Je savais que certains allaient me tester aujourd'hui, l’ascension était un très bon exercice pour moi, avec mon équipe. Ils ont maintenu un tempo qui me convenait, c'était du super boulot. C'était facile de gagner dans ces conditions".
Même au sprint final, Anthony Turgis a bien tenté de lancer tôt pour surprendre l’explosif australien. Mais en vain. Caleb Ewan confirme qu’il est l’un des hommes en forme de ce début d’année (voir classement). "Ça se passe très bien cette saison, je l'ai encore montré. Je suis de plus en plus fort. Je développe encore mes capacités comme coureur, mais c'est vrai que la forme est là". Désormais, place aux coureurs comme Tim Wellens, dans l’équipe Lotto-Soudal. "On a une équipe qui vient aussi pour faire un bon classement général. On espère que ça va continuer. Pour moi ce sera bien sûr trop dur demain". Touché par le covid la semaine dernière, le 2e de Milan-San Remo a dû rayer l’UAE Tour de son calendrier, pour finalement venir dans le sud de la France. Avec une idée en tête : prendre sa revanche sur la Primavera, dans un mois.