Juliette Labous a raté de peu le bon coup sur la Flèche Brabançonne, ce mercredi. La sociétaire du Team DSM Ladies a d’abord été présente dans un groupe de neuf concurrentes à 50 kilomètres de l’arrivée, puis dans une échappée de quatre éléments avec Katarzyna Niewiadoma, Mavi Garcia et Demi Vollering. Au moment de la jonction, à 29 bornes du terme dans le Holstheide, Demi Vollering a placé une nouvelle accélération suivie par Pauliena Rooijakkers et sans la Française. La première citée ne sera plus revue. “Il a manqué le bon moment pour y aller. J’apprends encore. Ce sont les premières années où je peux vraiment jouer devant. La saison dernière, c’était le début. Je n’étais pas encore assez forte pour être là dans le final. Il faut que j’apprenne à mieux sentir la course“, avoue-t-elle au micro de DirectVelo.

La Franc-Comtoise de 23 ans ne s’est pour autant pas résignée puisqu’elle est sortie en contre peu après. “Personne ne roulait dans le peloton. Mais c’était dur de revenir car j’étais seule et devant, elles roulaient vraiment bien. Je n’étais plus qu’à dix secondes mais c’est à ce moment-là que Vollering a attaqué et lâché Rooijakkers“. Puis elle a été rattrapée par un trio composé de sa coéquipière Liane Lippert ainsi que de Marlen Reusser et Katarzyna Niewiadoma. “On est revenu sur Rooijakkers, ça fait qu’on était deux de DSM et deux de Canyon. On a roulé pour essayer de rentrer sur Vollering, mais on n’a pas réussi. C’était la plus forte“.

Dans le final, Juliette Labous s’est sacrifiée pour Liane Lippert et elle a été distancée dans l’ultime bosse, le S-Bocht. “C’était la plus punchy avec Katarzyna“. Elle termine tout de même dans le Top 5 (voir classement). “Je suis contente de cette course. J’étais vraiment super bien. Ça m’a fait un bon chrono en même temps. Je me suis fait plaisir. Ça fait du bien d’être à l’offensive, ça finira par payer. Je montre aussi que je suis en forme pour les prochaines courses“. À commencer par la Flèche Wallonne la semaine prochaine. “Les bosses sont plus longues là-bas. En plus, il y aura cette année trois fois l’ascension du Mur de Huy. Je pense que ça va être plus dur que d’habitude. Ça va plus se faire à l’endurance qu’au punch“.