Margot Marasco, des labourés aux ascensions lozériennes
Jusqu’à présent, Margot Marasco a souvent fait parler d’elle en période hivernale, dans les labourés. 3e du cyclo-cross international de Besançon en novembre dernier ou, entre autres, 4e d’un Championnat de France chez les Cadettes, la jeune femme a de solides références dans la discipline. Tout comme en VTT, du reste. Mais désormais, c’est sur la route qu’elle espère également se faire un nom à haut niveau. Cela tombe bien : un premier gros test l’attend ce week-end sur les routes montagneuses de la Lozère lors du Tour du Gévaudan Occitanie (Coupe des Nations Juniors), épreuve durant laquelle elle va pouvoir se mesurer, pour la première fois, à certaines des meilleures cyclistes mondiales de sa génération. “C’est une première pour moi à ce niveau, après avoir déjà découvert la Coupe de France N1. Il y aura de belles têtes d’affiche en face, avec (Zoé) Backstedt et toutes les autres. Courir avec les meilleures, ça va être cool. Je pense que ce sera l’une des courses les plus dures de l’année, surtout avec la Montée Jalabert. On l’a reconnue en voiture et même sans être sur le vélo, j’avais déjà mal aux jambes rien qu’en m’imaginant grimper ici”, sourit-elle auprès de DirectVelo.
La Mosellane, qui réside à Yutz - à la frontière luxembourgeoise -, a tout de même hâte de se tester dans la Montée Jalabert. “On la connaît toutes, on en a toutes entendu parler. C’est une montée réputée et mythique dans le monde du vélo. C’est cool de pouvoir la faire en compétition”, se réjouit l’étudiante en première spé géopolitique, philosophie et anglais. “Je n’ai pas vraiment de références dans les cols, mis à part sur le stage de février mais j’aime bien ça et j’aimerais vraiment me tester face aux meilleures. L’idée sera d’essayer de les suivre le plus longtemps possible”.
Convaincue qu’elle tirera “des enseignements de cette course pour la suite” peu importe le résultat, la sociétaire de l'équipe mixte Bourgogne-Franche-Comté/Grand Est se dit désireuse de “prendre de l’expérience”. Et du plaisir. “Je ne me mets pas de pression. Pour autant, avec le tempérament que j’ai, je ressens toujours l’envie et le besoin de prendre le départ d’une course avec de l’ambition, peu importe le niveau et le type de course. Je ne me considère pas comme la meilleure mais je sais que j’ai des qualités. Quand on voit le plateau, c’est du costaud. Je suis un peu impressionnée mais j’ai l’avantage d’avoir l’expérience du cross. J’espère pouvoir miser sur mes qualités, notamment l’explosivité”. Elle en saura déjà un peu plus sur ce qu’elle pourrait espérer, à terme, après les deux étapes du week-end. Réponse dimanche midi.