Rendez-vous important pour C’Chartres Cyclisme en cette fin de semaine. À domicile, le club de N2 défie pendant trois jours les équipes Continentales à l’occasion du Tour d’Eure-et-Loir (2.2). Au départ de la première étape, ce vendredi midi, DirectVelo a fait le point avec l’ancien professionnel Baptiste Constantin, fer de lance du C’Chartres Cyclisme.

DirectVelo : Dans quel état d’esprit as-tu abordé ce Tour d’Eure-et-Loir ?
Baptiste Constantin : Je n’ai pas le temps la semaine de rouler pour préparer une course de ce niveau-là, je travaille à temps plein dans un magasin de cycles à Blois. La préparation s’est faite sur les courses. On a essayé de courir au maximum.

« PAS DU TOUT DE REGRET »

Comment se passe cette première saison au C’Chartres Cyclisme ?
Je suis content d’être ici, je peux courir à côté de la maison. Je dispute des courses que je n’avais jamais eu l’occasion de faire, c’est sympa. L’objectif est de continuer de courir. Je vais sur les courses proches de chez moi pour éviter d’accumuler de la fatigue. L'équipe évolue le plus souvent dans un rayon de deux heures par rapport à chez moi. C’est parfait.

L’an passé, tu évoluais au Team U Nantes Atlantique qui est depuis monté chez les professionnels…
Le projet ne s’est fait pas pour moi mais ce n’est pas une mauvaise chose même si l’an passé, ça m’aurait plu. Avec du recul, je me dis que je suis content de ma situation actuelle. C’était le moment de passer à autre chose. C’est ce que je recherchais. Je suis investi dans ma vie professionnelle. Le but est de faire les deux tant que c’est possible. Je prends du plaisir le week-end. J’aime le vélo, c’est pour ça que je continue de courir. Je n’ai pas du tout de regret. C’est une nouvelle façon de faire du vélo. Je passe aussi plus de temps avec la famille.

« C’EST CORRECT »

Et tu restes quand même performant…
Je ne savais pas du tout comment ça allait se passer avec ce travail à temps plein. J’ai réussi à gagner une course, j’ai fait plusieurs podiums (voir sa fiche DirectVelo). C’est correct. L’objectif est d’aider les jeunes de l’équipe et de jouer un peu à l’avant quand c’est possible. Depuis le début de l’année, ça se passe bien. J’espère que ça va tenir jusqu’à la fin de saison. J’aurai peut-être une accumulation de fatigue plus importante à un moment mais si c’est le cas, ça ne sera pas grave.

Qu’est-ce que serait un Tour d’Eure-et-Loir réussi ?
On ne sait jamais, sur une course tout peut se passer. On verra au fil des étapes… On n’a pas de pression de résultat. Le but est aussi de faire des kilomètres pendant trois jours, ça va nous faire progresser. Quand les semaines d’entraînement sont plus légères, une course comme celle-là permet de prendre de la force.