Pavel Sivakov : « Longtemps que je voulais le faire »
Depuis son changement de nationalité sportive en mars dernier (lire ici), Pavel Sivakov n’avait pas encore couru sur les routes françaises. C’est désormais chose faite, depuis ce jeudi, à l’occasion de la première étape de la Route d’Occitanie. Le coureur d’INEOS Grenadiers n’avait pas un profil à sa convenance pour cette entrée en matière, puisque cette arrivée à l’Isle Jourdain convenait davantage aux sprinteurs. "L'étape s'est bien passée, assez tranquille mais avec beaucoup de chaleur qui a gêné beaucoup de monde dans le peloton. Une bonne journée au chaud dans le peloton, c'est le cas de le dire", plaisante-t-il.
La mission était d’accompagner son sprinteur italien, Elia Viviani. Mais celui-ci a été devancé sur la ligne par les deux Français, Arnaud Démare (Groupama-FDJ) et Pierre Barbier (B&B Hôtels-KTM). "Nous avons essayé de jouer la carte d'Elia (Viviani) dans le final mais il a perdu des places avant la dernière courbe. C'est là qu'il perd son sprint car il arrive quand même à finir 3e, il était vraiment costaud aujourd'hui". Pavel Sivakov va désormais pouvoir passer aux choses sérieuses ces prochains jours. "Pour ce week-end, on verra bien. Le mieux qu'on puisse espérer est de lever les bras".
Mais à peine sorti du Giro, et une fois cette Route d’Occitanie terminée, il y a un rendez-vous inédit qui attend l’ancien vainqueur du Tour de Pologne. Il participera en effet au Championnat de France de contre-la-montre. Seul de son équipe sur ce rendez-vous, Pavel Sivakov n’a pas été freiné pour autant. "J'aurai un gars du staff pour le chrono. Je n'ai pas réfléchi avant de m'engager, c'était logique, ça fait longtemps que je voulais le faire, depuis que je suis jeune. Et c'est la première fois que je peux le faire officiellement. Un podium serait déjà super. Mais il y a des coureurs super costauds". Dont il espère bien faire partie.