Hamza Amari a terminé son premier Tour de l’Avenir en dernière position (voir classement). “Mon objectif était de finir l’épreuve. J’ai réussi à être dans les délais samedi. Je suis aussi tombé lors de la troisième étape. Je ressentais beaucoup de douleur à la clavicule droite. Le médecin m’a dit d’arrêter, que je ne pouvais pas reprendre. Mais j’étais très motivé. J’ai fini au courage, étape après étape“, avoue au micro de DirectVelo l’Algérien qui fêtera ses 20 ans le 2 octobre.

Fin mars, le citoyen d’Alger avait terminé 3e du Championnat d’Afrique derrière l’Erythréen Henok Mulueberhan (Bardiani-CSF-Faizanè) et le Sud-Africain Reinardt Janse van Rensburg (Lotto-Soudal) et 1er Espoir. “Grâce à ce résultat, j’ai été contacté par l’UCI et le Centre Mondial du Cyclisme pour participer à ce Tour de l’Avenir. J’ai su deux semaines avant le départ que j’étais officiellement sélectionné“. L’an passé, il avait pris part à quelques compétitions en Espagne. Cette saison, il s’est rendu en Belgique pour disputer des épreuves. “C’était pour préparer les Jeux Méditerranéens début juillet (qui avaient lieu dans son pays à Oran, NDLR)“. Ensuite, il a juste couru les Championnats d’Algérie avant le Tour de l’Avenir.

RELAIS MIXTE ET COURSE EN LIGNE AU MONDIAL

L’Espoir 2e année a commencé le vélo à l’âge de 6 ans. “Mon père était cycliste, juste en Algérie. Je me suis entraîné un an avant de débuter les courses“. En Junior, il s’est mis à la piste où il a obtenu plusieurs médailles aux Championnats d’Afrique et Arabes. “Ma spécialité est l’endurance avec le scratch, la course aux points, l’omnium et la poursuite. Yacine Chalel (qui court en France, NDLR) me donnait des conseils. Mais désormais, je donne priorité à la route même si je ne dirais pas non si l'équipe nationale faisait appel à moi“.

Hamza Amari vient d’avoir le bac et va commencer des études en mathématiques et en informatique. Son but est de rejoindre une équipe Continentale européenne l’année prochaine. “Je veux faire plus de courses et avoir plus de rythme face aux pros. En Algérie, le nombre de coureurs est faible. C’est nous qui faisons la course alors qu’en Europe, c’est différent“, admet le pensionnaire du Mouloudia Club d’Alger qui se considère comme un coureur de classiques. Actuellement, il est en Suisse, au siège de l’UCI à Aigle, dans la perspective du Championnat du Monde à Wollongong (Australie). “Je vais me préparer pour le relais mixte où je cours avec le Centre Mondial du Cyclisme. Je serai aussi sur la course en ligne Espoirs et je serai normalement le seul Algérien même si on a le droit à quatre coureurs. Ce sera mon premier Championnat du Monde. Je suis très motivé à l’idée de représenter l’Algérie. Mon objectif est de rentrer dans le Top 50“.