Anaïs Moulin tourne déjà à plein régime

Crédit photo Aurélien Regnoult / DirectVelo

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Anaïs Moulin tient sa victoire de référence. Vice-Championne de France Cadettes de cyclo-cross l’an passé - elle avait également terminé 3e à Troyes, 4e à Bagnoles-de-l’Orne et 7e à Quelneuc -, l'Ardéchoise s'est imposée pour la première fois en Coupe de France Juniors de cyclo-cross, pour ses débuts dans la catégorie d’âge. “Je suis super contente ! Je ne m’attendais pas à gagner car les conditions étaient moins en ma faveur qu’hier (samedi). C’était moins technique, il fallait plus de puissance. En plus, je n’avais jamais enchaîné deux courses d’affilée, c’était une première pour moi”. Et pourtant, tout s’est parfaitement bien déroulé pour l’athlète de 16 ans. “Je ne me sentais pas très à l’aise au début mais finalement… C’était plus ou moins comme hier. Enfin, c’était encore plus sec…”.

Déjà 2e hier, la résidente de la Chapelle-sous-Aubenas - qui s’est installée à Besançon en septembre dernier pour intégrer le Pôle de Besançon - a donc réalisé un week-end quasi parfait. “Je n’aurais pas du tout imaginé ça, surtout en étant J1. La semaine dernière en Suisse, je n’avais pas fait une bonne course alors je venais ici pour retrouver des sensations et voir ce que ça pouvait donner chez les Juniors”.

« ON A BEAUCOUP BOSSÉ LA TECHNIQUE »

Pour l’emporter ce dimanche à Nommay, la sociétaire de l’UC Aubenas a dû s’employer face à la tenace Wendy Bunea (voir classement). “On se connait bien, on est tout le temps ensemble, en VTT, sur route… On a fait plein de stages ensemble. On ne voulait pas se tirer dans les pattes mais plutôt creuser l’écart sur les autres filles pendant un bon moment. Puis dans le dernier tour, elle m’a un peu distancée. Mais sur la partie technique, j’y suis allée, j’ai pris des risques pour revenir en me disant « ça passe ou ça casse » et ça l’a fait”. Avant qu’elle n’abandonne sa rivale dans les derniers instants de la course pour finir en solitaire.

Désormais, elle espère pouvoir se frotter aux toutes meilleures durant l’ensemble de l’hiver. “J’aimerais bien voir ce que ça peut donner face aux trois meilleurs, qui n’étaient pas là ce week-end. Je verrai ça sur les prochaines courses”, ajoute celle qui peut compter sur l’appui et les conseils d’un certain Romain Seigle depuis quelques semaines. “On a beaucoup bossé la technique ensemble, maintenant qu’il est en quelque sorte devenu entraîneur adjoint du groupe. En un mois de temps, je sens que j’ai déjà beaucoup progressé”. Et elle l’a prouvé sur le terrain. 

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