Pauline Allin : « Voir jusqu’où je peux aller »
Changement de cap pour Pauline Allin. Après trois années chez Arkéa, la Charentaise a rejoint cet hiver la nouvelle formation américaine Cynisca Cycling. “En changeant d’équipe, ça m’a permis d’arrêter de travailler en parallèle. Depuis début février, je fais du vélo à plein temps. J’espère pouvoir progresser. Je veux voir jusqu’où je peux aller. Au moins, je n’aurai pas de regrets en arrêtant ma carrière. J’aurai été jusqu’au bout, c’était mon objectif", avoue-t-elle au micro de DirectVelo.
L’athlète de 27 ans avait déjà évolué dans une structure étrangère, l’équipe canadienne SAS-Macogep, en 2017. Mais cette fois-ci, c’est un groupe composé à majorité d’Américaines qu'elle a rejoint. “Il faut apprendre à parler anglais. On a passé un mois ensemble en Espagne alors ça va un peu mieux maintenant. Elles me disent que j’ai progressé. Tout se passe bien. Ça a permis de souder l’équipe et d’apprendre à vivre ensemble. Je n’étais jamais partie aussi longtemps".
« SE CONCENTRER SUR DES COURSES PLUS PETITES »
Lors de la deuxième épreuve sur la péninsule ibérique à la Clasica de Almeria, la lauréate d’une étape du Tour de l’Ardèche 2020 s’est illustrée en s’extirpant du peloton à 25 kilomètres du terme, en compagnie de sa coéquipière Emilie Fortin, qui est allée au bout et s’est imposée. “C’est un bon souvenir, j’ai aidé au mieux ma leader. J’ai été reprise peu avant l’arrivée. La condition est bonne. J’espère qu’on aura d’autres victoires maintenant".
Ce mardi, Pauline Allin était présente sur un autre terrain en Belgique, au Samyn. “Les Classiques belges sont toujours compliquées pour moi. Ça frotte beaucoup, j’ai du mal à me placer". Aucune course WorldTour n’est prévue au calendrier de l'équipe. “Elles préfèrent se concentrer sur des courses plus petites et jouer à l’avant comme on a pu le faire en Espagne. C’est plus motivant. J’ai eu la chance avec mes anciennes équipes de pouvoir découvrir les plus belles courses. Si j’arrive à prouver que je suis dans le coup sur les plus petites, pourquoi pas revenir un jour sur les courses plus importantes à un niveau supérieur’'.