Antoine Debons : « C’était un rouleau compresseur »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Le col de la Tourne a été fatal à Antoine Debons. Alors qu’il espérait arriver dans le peloton qui allait se jouer la victoire à la Chaux-de-Fonds, le Valaisan n’a pas réussi à tenir le rythme imposé par la Jumbo-Visma ce jeudi lors de la deuxième étape du Tour de Romandie (2.UWT). “Je veux attendre et voir ce que je peux faire si je bascule dans le peloton. C’est plus intéressant de faire ça que prendre une échappée revue à 20 kilomètres de l’arrivée. Je veux me montrer et finir dans un groupe réduit un des ces jours”, confiait-il à DirectVelo au départ de Morteau. Mais ses jambes en ont donc décidé autrement à 25 kilomètres de l’arrivée. “Clairement, je suis déçu. C’était un rouleau compresseur”, souffle l’habituel coureur de Philippe Wagner Cycling.

Antoine Debons est cette semaine dans un autre état d’esprit que l’an passé où il avait découvert le Tour de Romandie, déjà avec la sélection nationale. “En 2022, j’avais pris l’échappée lors de la première étape. Ça m’avait couté pour la suite de la course, où j’avais souffert un peu tous les jours. L’an passé, je voulais vraiment profiter, prendre une échappée, me faire plaisir…”. Cette année, le coureur de 25 ans espère performer pour enfin attirer l'œil d’une équipe professionnelle. “Je prends de la caisse chaque année, à mon avis c’est possible de finir un jour devant”.

« J’EN ATTENDS PLUS »

Samedi, lors de l’étape-reine qui se disputera sur ses terres, il compte bien prendre cette fois-ci la poudre d'escampette. “Il n’y a pas grand-chose à espérer sur cette étape. Il faut avoir une FTP (la puissance maximale sur une heure, NDLR) à plus de 380 watts si on veut être devant. Ce n’est pas mon cas alors on va tout faire pour prendre l’échappée, je pense que ça sera l’objectif de toute l’équipe de Suisse excepté Jan Christen qui attendra peut-être le final”.

L’ancien sociétaire de Charvieu-Chavagneux IC estime avoir manqué de réussite durant la première partie de saison, sa deuxième en France. “La forme était bonne. J’étais souvent là mais il me manquait quelque chose à chaque fois pour faire un top résultat. Malgré tout, j’ai gagné une fois en Suisse (le GP du Tessin, NDLR) et fini 4e (au Grand Prix Berra Immobilier, NDLR). C’est correct mais j’en attends plus”. Comme d’ici dimanche sur le Tour de Romandie.

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