Ronan Augé : « Je suis dans les clous »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Ronan Augé va vivre ce dimanche son premier Championnat de France Elite. "J’ai hâte de découvrir ça. On m’a dit qu'au Championnat, on avait l'un des plus beaux briefings de l’année. J’aurai un rôle d’équipier bien sûr. C’est un honneur d’être dans l’équipe de Thibaut Pinot et David Gaudu. Il y aura beaucoup de plaisir je pense, ça va être trop bien", confie-t-il au micro de DirectVelo. Ces dernières semaines, le sociétaire de Groupama-FDJ Continental a obtenu ses trois premiers Top 20 de la saison à l'occasion de l'Alpes Isère Tour et du Memorial Van Coningsloo (voir sa fiche DirectVelo). “Ça fait du bien. Ça montre que je suis dans les clous, que j’ai passé un cap et que j’ai le niveau. Ce n’est pas non plus un Top 5 ou une victoire, mais c’est rassurant pour la suite“.

Son passage des rangs Juniors aux Espoirs n’a pas été simple. “Le début d’année a été compliqué. Physiquement, il a fallu s’adapter à ce niveau. Je finissais dans le peloton, mais je n’étais pas présent aux avant-postes. Je n’ai jamais trop douté. L’équipe me mettait en confiance. Je voyais que je progressais à l’entraînement. En course, je me suis toujours fixé de petits objectifs. Ça m’a amené vers une progression assez constante. Je peux désormais emmener les gars dans le final“. Il se cherche encore. “C’est compliqué de définir mon profil. Je ne suis pas un grimpeur même si j’adore monter des cols à l’entraînement. En sprint, je vois que ça va plutôt bien, il me reste des petits trucs à peaufiner. Dans les bosses, je passe. Je dirais puncheur, on verra par la suite, l’avenir nous le dira“.  

À l’intersaison, Ronan Augé, qui évoluait au sein de l’UC Nantes Atlantique chez les Juniors, n’a pas poursuivi l’aventure dans la formation continentale de Loire-Atlantique, mais a donc rejoint Groupama-FDJ Continental. “Nantes m’a permis d’arriver à ce niveau en Juniors, je les remercie. Mais ce n’est que leur deuxième année en Conti alors que Groupama-FDJ est plus ancré. C’est la meilleure équipe développement du monde, ça fait rêver. Tout est déjà rodé au niveau de leur suivi. Le fait qu’on soit tous basés à Besançon m’a plu pour créer un collectif, c’est ce que je recherchais“. Il a pu prendre tranquillement ses marques. “Ils n’ont pas voulu me cramer trop vite dès le début de saison. C’est moi qui ai le moins couru. Ils m’ont prévenu en me disant que le but était que je prenne le niveau. Ils m’ont rassuré, c’est pour ça que je les ai choisis“.

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