Après Benjamin Dyball, Mathew Ross et Harrison Bailey, William Moloney-Morton prolonge la lignée australienne de l’AC Bisontine. “Plusieurs Australiens ont couru ici par le passé, il y a une bonne culture. Mon ami Mathew Ross m’a mis en contact avec l’équipe et j’ai parlé avec eux. Je voulais rejoindre l’Europe pour disputer de belles courses“, confie au micro de DirectVelo l’habitant de Melbourne.

L’athlète de 22 ans a commencé par le football et le triathlon, avant de se mettre au cyclisme vers l’âge de 14-15 ans. Il a essayé la piste, mais ça n’a pas duré longtemps. ”J’ai vu que ce n’était pas pour moi et que je n’avais pas la vitesse des autres jeunes“. Lors de l’été 2018, pour sa deuxième année Juniors, il a passé un mois en Belgique. Sa progression chez les Espoirs a été ralentie par le Covid et une longue blessure au dos. “Les années précédentes n'ont pas été très bonnes. J’ai été gêné tout 2021 par un problème au dos. Un nerf était pincé et je ne pouvais pas appuyer sur mes jambes“.

Fin février, William Moloney-Morton est arrivé à Besançon. “Ça a été un peu un choc avec le temps froid. Mais j’adore m’entraîner ici, il y a beaucoup de terrains différents et de belles côtes“. Il apprécie les parcours escarpés. “Quand c’est dur et que ça arrive en comité réduit, ça me convient. Je peux être dans le jeu pour un classement général“. C’est ce qu’il a montré en terminant sur le podium des Boucles de la Haute-Vienne fin avril (voir sa fiche DirectVelo). “J’étais proche de la victoire. J’espère pouvoir lever les bras plus tard, il y aura d’autres opportunités. Je m’adapte petit à petit au style de course en France. Les pelotons sont plus fournis et la compétition est plus rude“. Il pourra se distinguer sur ses deux prochains rendez-vous qui sont justement des courses par étapes, le Tour du Pays Roannais et le Tour de Côte d’Or.