Léo Bisiaux : « Si je suis revenu, c’est parce que je suis à 100% »

Crédit photo Cloé Colinet - DirectVelo

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Ce n’est peut-être pas à Plédran qu’il espérait être cette semaine, mais Léo Bisiaux est bien en Bretagne, pour disputer le Championnat de France de l’Avenir. À commencer par le contre-la-montre ce mercredi. Mais avec des références de marque chez les Juniors, comme une 3e place au Championnat d’Europe, une 2e à la Classique des Alpes ou encore une 4e de l’Ain Bugey Valromey Tour, avant de remporter cette saison les Trois Jours d’Axel, le coureur licencié au VC Riomois aurait eu une très belle carte à jouer du côté de Glasgow. "C’est comme ça. Julien (Thollet, sélectionneur, NDLR), il faut qu’il connaisse sa sélection. Si jamais il me prenait et que je ne pouvais pas, il aurait dû trouver quelqu’un pour me remplacer. Il fallait prendre une décision avant et pas à une semaine du Mondial".

Victime d’une chute sur la Classique des Alpes, où il s’est cassé la clavicule, il n’a opéré son retour à la compétition que la semaine dernière, au Watersley, sous les couleurs d’AG2R Citroën U19. "L’objectif était de bien se tester en course, voir comment ça revenait. Ce qui est bien, après ma chute, c’est que je n’ai pas peur dans les descentes ou dans les virages. Après, les jambes étaient là. Je sens qu’à l'entraînement je suis autant en forme qu’au moment de ma chute". Auteur d’un beau baroud solitaire aux Pays-Bas, il a pu se rassurer. "J’étais plutôt bien au Watersley. Après, c’est arrivé tous les jours au sprint massif. La forme est là maintenant, il faudra tout donner".

« C’EST ASSEZ TECHNIQUE »

Ainsi, si Léo Bisiaux n’est pas au Championnat du Monde mais en Bretagne, ce n’est pas tellement de son ressort. "C’est Julien qui n’a pas souhaité me mettre sur le Mondial parce qu’il pensait que je ne pouvais pas être à 100%. J’ai énormément travaillé avec mon kiné. Si je suis revenu en course, c’est parce que je suis à 100%", explique-t-il néanmoins. Arrivé ce mardi du côté de Plédran, il a pu découvrir le parcours du contre-la-montre ces deux derniers jours. "C’est dur, c’est un beau parcours de chrono. Il va falloir voir les conditions météo demain, savoir s’il y a du vent et comment ça se passe".

Même si le parcours n’a rien à voir avec Glasgow, celui-ci sera également technique. Une caractéristique qui lui convient avec son bagage de cyclocrossman, lui qui est Champion de France, d’Europe et du Monde en titre. "C’est assez technique, ça monte tout le temps, c’est vraiment dur. C’est un contre-la-montre qui est assez rapide. Dès qu’on arrive sur la grande route, on ne peut plus pédaler quasiment". Alors avec la tempête annoncée qui mêlera sans doute vent et pluie, Léo Bisiaux a des atouts à faire parler. "Mardi on a reconnu le parcours en fin d’après-midi, il y avait beaucoup, beaucoup de vent. S’il y a de la pluie, ça va être compliqué, c’est assez technique donc il ne faudra pas partir à la faute". Pour s’offrir un maillot malgré tout.

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