Simon Schwartz savoure sa médaille d’argent obtenue ce jeudi lors du Championnat de France Cadets (voir classement). “C’est magnifique et génial. C’est la course la plus dure qui existe en Cadets. On a bossé pour. Aucun gars n’a volé sa place. C’était une vraie course de battants. Faire 2e dans ces conditions, c’est vraiment agréable. Ça rend fier. Il y a toutes les émotions avec la cérémonie protocolaire et La Marseillaise. C’est un de mes plus beaux souvenirs“, se réjouit au micro de DirectVelo le coureur du Grand Est.

L’Alsacien s’est retrouvé dans le bon groupe de 14 coureurs parti dans la montée Magenta à la fin du deuxième des six tours. “J’avais la chance d’être bien remonté dans le fictif, ça s’est très vite décanté. Ça a attaqué vraiment fort. À partir de ce moment-là, on essayait de s’entendre. Comme on était les plus forts devant, ça ne revenait pas derrière“. Après quelques mouvements de course dans ce groupe de tête dont la chute du futur vainqueur Hugo Boucher, tout s’est joué dans les derniers kilomètres. “Quand Hugo est revenu comme un taré, il a mis une attaque au bon moment. J’étais mal placé. Je n’ai pas non plus réagi. Il est parti seul. Derrière, Théophile Vassal et Valentin Martinet sont sortis. Avec Gaspard Presse, on est 50 mètres derrière eux. On arrive à revenir et au sprint, je savais que je pouvais compter sur ma pointe de vitesse“.

Simon Schwartz vient du club du VC Eckwersheim. “Ils m’emmènent sur de belles courses, je les remercie. C’est grâce à eux que j’ai pu atteindre ce niveau-là“. Il est satisfait de sa saison 2023. “Ça s’est très bien passé. Il y a juste la finale de la Coupe de France où j’ai eu un problème mécanique qui m’a empêché de jouer ma carte. J’ai sept victoires dont une sur une manche de Coupe de France, c’est assez beau. Le travail paie“. Il aimerait suivre le destin de son aîné de la formation alsacienne, Antoine Raugel. “Le club a un lien avec AG2R, c’est la voie que je préférerais. Mais le chemin est encore long et la concurrence internationale".