Marius Le Bars Bresson : « Je savais que j’en étais capable »
Depuis la mi-août, Marius Le Bars Bresson est un des jeunes coureurs bretons qui signe la meilleure progression. D'abord 2e à Plounéour-Brigognan Plages, dernière manche de la Ronde Finistérienne, il s'est ensuite classé 13e au Pertre, 12e du Tour des Landes et 9e des 3 Jours de Cherbourg. Un nombre résume tout. Le représentant de La Crêpe Brocéliande-BLC est passé de la 676e place du Challenge BBB-DirectVelo fin juillet à la 212e après le Grand Prix de Fougères qu'il a disputé sous le maillot de la sélection de Bretagne.
« J'ÉTAIS DÉGOÛTÉ ET J'AI EU ENVIE DE RETOURNER À L'AVANT »
L'Espoir 1 très actif sur le Circuit des 2 Provinces au Pertre (Elite Nationale) où il a finalement pris la 13e place. “Je me sentais vraiment super bien et j’ai pris le bon coup dès le départ, mais on s’était un peu enterré avec les mecs. J’étais dégoûté et j’ai eu envie de retourner à l’avant dans le final. Je suis content de ma place, mais j’étais un peu sec à la fin”, explique t-il à DirectVelo.
Le Breton a profité du beau calendrier de son club de N3 et a enchaîné avec le Tour des Landes puis les 3 Jours de Cherbourg. En Normandie, il s'est senti bien dès la première étape. “Alors je suis allé à l’avant. La distance ne me faisait pas peur et j’avais de bonnes jambes. Finalement, j’ai profité d’un moment de temporisation pour aller chercher une belle 3e place”. Après un nouveau Top 10 le lendemain, il a finalement terminé 9e du classement général. “J’ai essayé de me battre chaque jour pour conserver ma place. Je termine à 6 secondes de la 4e place. Je suis assez content de ça”.
« J’AI PASSÉ UN CAP »
Ces beaux résultats viennent récompenser Marius Le Bars Bresson, après un début de saison plus délicat. “En parallèle, je suis à l’école, où je fais 8h-18h, quasiment tous les jours. Mentalement, c’est très épuisant, presque plus que physiquement. Sur certaines courses, j’avais plus de mal à aller loin dans la douleur”. Les vacances d'été ont été salvatrices pour l’ancien Junior de l’OC Locminé. “Finalement, les vacances m’ont donné de la fraîcheur mentale plus que physique. J’ai coupé tout le mois de juin, et ensuite, je suis parti deux semaines à la montagne, dans les Pyrénées, à Saint-Lary-Soulan. J’ai fait tous les cols dans le coin. Ça m'a permis de passer un cap sur la distance de course et ensuite sur les intensités”.
Malgré la fatigue mentale, Marius Le Bars Bresson se savait capable de belles choses. “Pendant mon petit coup de mou, je sentais que ça allait le faire en fin de saison. Je ne suis pas étonné par ce que j'ai fait, je savais que j’en étais capable”. C’est donc motivé qu’il aborde les dernières courses de la saison. Et son prochain objectif arrive à grands pas avec la prochaine manche de Coupe de France N3, sur la Classic Jean-Patrick Dubuisson.