Chris Froome, le Dauphiné en révélateur
Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo
L’an passé, Chris Froome promettait à DirectVelo toujours rêver du Tour de France et se sentir revenir à un bon niveau (lire ici). Mais il n'était pas parvenu à convaincre ses dirigeants de l'aligner sur la Grande Boucle. Un an plus tard, et à désormais 39 ans, rien ou presque n’a changé. Le Britannique court toujours très peu (deux courses depuis le début de saison) mais il conserve la même envie. “La passion est toujours là. J’adore ce que je fais, nous promettait-il en marge du départ de la Mercan’Tour Classic Alpes-Maritimes. La préparation, les entraînements, les sacrifices… Tout ça me va encore, comme avant. Le problème, c’est que les choses ne deviennent pas plus faciles avec le temps et l’âge (sourire). Je suis toujours aussi concentré sur mon travail. Pour le reste, je tâche le plus simplement du monde de passer mon temps libre à profiter des enfants”.
Depuis le début de la saison, le quadruple lauréat du Tour de France n’a donc disputé que le Tour du Rwanda - où il n’a pas été en mesure d’accompagner ses coéquipiers jusqu’au bout lors du contre-la-montre par équipes - et Tirreno-Adriatico, épreuve lors de laquelle il a dû se retirer après une lourde chute et une fracture du scaphoïde. “Je suis très content d’être enfin de retour ! J’ai bien travaillé en altitude et j’avais hâte de revenir à la compétition. La Mercan’Tour, c’est à la maison pour moi, rappelle le résident monégasque. Je connais très bien ces montées, c’est un bon test en vue de ce qui arrive, le Dauphiné et peut-être le Tour. Avoir des montées aussi longues et qui s’enchaînent, c’est vraiment l’idéal”.
Chris Froome l’assure : il sera présent au Dauphiné, et rêve - encore et toujours - du Tour de France. “Pour le moment, je ne peux pas être trop ambitieux. J’ai surtout besoin de retrouver le coup de pédale en compétition, de voir comment ça répond. Je veux me faire plaisir. Et si tout se passe bien, pourquoi pas aller sur le Tour, oui. Le Dauphiné sera forcément un moment clef pour moi. Ce sera le révélateur”. Lâché dès le pied du Col de la Couillole ce mercredi, le vétéran semble encore loin de pouvoir prétendre à une place sur le Tour. Mais il veut y croire.
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