Arrivé malade, Embret Svestadt-Bardseng termine « de belle manière »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Les quatre premières étapes du Tour du Val d’Aoste ont été un long chemin de croix pour Embret Svestad-Bardseng. Le Norvégien a été à chaque fois en dehors du Top 15 (voir sa fiche DirectVelo). "C’était l'un de mes gros objectifs cette année, mais j’ai commencé à être malade il y a une semaine. Je me suis entraîné correctement, j’espérais être bien pour cette course. Finalement, je n’ai jamais vraiment été en pleine santé, j’ai beaucoup souffert. Pour la prochaine fois, j’en retiens que je ne courrai pas en étant malade", souffle au micro de DirectVelo le sociétaire d’Arkéa-B&B Hôtels Continentale.

À l’issue de ce quatrième acte samedi soir, l’athlète de 21 ans devait même abandonner. “Finalement, j’ai pris le départ ce matin pour voir comment je me sentais, mais c’était prévu que je m’arrête au sommet de la première montée", témoigne-t-il en évoquant le col Saint-Panthaléon. En fin de compte, dans cette ascension, à un peu plus de 40 kilomètres de l’arrivée, il a été le seul, avec Ludovico Crescioli, à pouvoir suivre Jarno Widar lorsque le Belge, leader du classement général, a accéléré pour revenir sur l’échappée. “Heureusement, j’étais sur mon vélo de rechange, je n’ai pas vu ma puissance sur le compteur, sourit-il. J’avais juste à suivre sa roue, il m’a ramené sur le groupe". 

« BON POUR LA CONFIANCE ET LA TÊTE »

Les coureurs d’Alpecin-Deceuninck étaient les mieux représentés dans le groupe de tête et ont imprimé un long moment le tempo. “Je ne sais pas pourquoi ils sont partis devant et après quoi ils couraient, c’était bizarre“. Peu avant qu’Embret Svestad-Bardseng et Jarno Widar n'opèrent la jonction sur ce groupe, Pablo Torres est parti seul et n’a plus été rejoint. De son côté, le Scandinave avait encore de bonnes jambes puisqu’il a pu contre-attaquer à un peu plus de dix bornes de l’arrivée derrière l’Espagnol. “En m’extirpant, Louis (Rouland) pouvait dire qu’il avait un coéquipier devant. Il n’avait rien à faire, le but était de faire en sorte que les autres coureurs bien placés au général travaillent“.

Néanmoins, le 5e de l’Alpes Isère Tour (2.2) et 11e du Tour de Slovaquie (2.1) a décroché un Top 5 lors de cette dernière étape (voir classements) arrivant à la station de ski de Breuil-Cervinia. “Les autres jours, je me sentais bien les deux premières heures, mais ensuite je ne pouvais plus rien faire car je n’avais pas récupéré. Aujourd’hui, il y avait seulement trois heures de course, explique Embret Svestad-Bardseng qui finit donc sur une bonne note. Heureusement, j’ai terminé de belle manière. C’est bon pour la confiance et la tête“.

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Portrait de Embret SVESTAD-BARDSENG