Timo Kielich : « Je me suis fait enfermer »

Crédit photo QuentinPhotographiesBE - DirectVelo

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Timo Kielich était frustré en passant la ligne d'arrivée, ce jeudi à Herve, lors de la quatrième étape du Tour de Wallonie. Le sprinteur d'Alpecin-Deceuninck a dû se contenter de la 2e place derrière Matteo Trentin (voir classement). "Je dois quand même être content avec ce résultat car Matteo Trentin est évidemment très rapide", relativise-t-il au micro de DirectVelo.

Pourtant, la préparation du sprint avait été idéale. "Dans les derniers kilomètres, j’étais vraiment bien placé à l’avant, sans devoir prendre du vent en tête. Au moment d’aborder le dernier virage, le coureur de Total Energies, Emilien Jeannière, qui se trouvait devant moi, lance. J’étais parfaitement calé dans sa roue. Mais à ce moment-là, des coureurs sont arrivés de derrière avec davantage de vitesse, et je me suis fait enfermer. Cela explique ma 2e position". Cette place d'honneur permet de gommer partiellement le déclassement de la deuxième étape à Ouffet où il avait initialement terminé 4e. "Je trouve que ce n’était pas mérité. Les commissaires ont dit que j’avais coupé la ligne d’un autre concurrent".

LE MUR DE THUIN, COMME UNE CLASSIQUE

Ce résultat constitue sa deuxième meilleure performance de la saison, après son succès à la Volta NXT Classic (1.1). "Durant le printemps, j'ai plus roulé au service de mes leaders et c'est normal quand vous avez un des meilleurs coureurs du monde, comme Mathieu Van der Poel, dans votre équipe. Dans les courses de moindre envergure, tout ne s'est pas bien mis ou j'ai eu un peu de malchance. Au Giro, j'étais plus au service de Kaden Groves. C'est donc logique que les résultats étaient moins bons jusqu'à présent".

Durant la seconde partie de la saison, il y aura une alternance de chances personnelles et de rouler pour l'équipe. Il sera au Tour de Pologne et au Renewi Tour. Sur le long terme, il ne se voit pas devenir un sprinteur. "Je suis surtout rapide après une course rapide. Je ne crois pas que je deviendrai le 3e sprinteur de l'équipe. Je me vois plus remplir le rôle d'équipier et lanceur dans les grandes courses." En attendant, Timo Kielich aura des ambitions ce vendredi au Mur de Thuin. "Cela va ressembler à une classique, je m'en réjouis".

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