Tijmen Graat était dans le coup, ce mercredi, sur la troisième étape du Tour de l'Avenir qui menait les coureurs à La Rosière. Mais le Néerlandais a dû regarder Joseph Blackmore, Jarno Widar et Pablo Torres filer devant lui. "C’était une étape très difficile, du début à la fin. La Belgique a contrôlé la course mais je me sentais très bien. J’ai dit à mes coéquipiers : « aujourd’hui, je me sens fort et j’ai envie de jouer la victoire ». Nous avons fait une course d’équipe parfaite", admettait malgré tout celui qui a donc échoué au pied du podium (voir classement).

La situation était frustrante pour l'habituel sociétaire de la Visma-Lease a Bike DT. Longtemps, Tijmen Graat et Léo Bisiaux, qui naviguaient en second rideau, ont aperçu les trois hommes forts du jour quelques secondes devant eux, sans parvenir pour autant à les combler. "C’était très difficile mais j’ai tout essayé avec (Léo) Bisiaux. Nous avons très bien travaillé ensemble. Je le félicite et le remercie". Au moins, la montée vers la Rosière l'a bien positionné au classement général. "La dernière ascension était folle avec une première partie plate, puis une portion plus raide avant de terminer par des pourcentages moins élevés".

Et de toute façon, Tijmen Graat a fini les jambes lourdes et n'a donc rien à regretter. "On est tous à notre maximum. Je n’avais plus rien à la fin". Maintenant, il reste trois jours pour essayer de grappiller du temps et des places. "Aujourd’hui, ils étaient vraiment trois plus forts que les autres. C’est comme ça. Je vais me battre chaque jour. Je connais très bien les montées de demain. J’espère pouvoir tenter quelque chose", explique celui qui s'est entrainé à l'Iseran, programmé ce jeudi, et au Finestre, mais qui concède avoir perdu une bataille dans la quête de maillot jaune. "Ce sera difficile. Je vais faire de mon mieux et on verra".