Turquie : Mathieu Burgaudeau avait besoin de changer quelque chose

Crédit photo Xavier Pereyron / LNC

Crédit photo Xavier Pereyron / LNC

Carton plein pour Mathieu Burgaudeau. Le week-end dernier, le pensionnaire du Team TotalEnergies a remporté le Tour d'Istanbul avec, en prime, deux victoires d'étapes à la clef (voir classements). Le Vendéen retrouve des couleurs après un début de saison compliqué. "C'est toujours plaisant de gagner, je suis très content de la semaine, Emilien (Jeannière) gagne aussi donc le contrat est rempli. Ça faisait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir sur le vélo, avec un super collectif qui a fait un gros travail toute la semaine, c'était vraiment super cool", se réjouit-il après coup au micro de DirectVelo.

Il est vrai que le collectif de la ProTeam vendéenne était souvent aux avant-postes durant ces quatre jours de course en Turquie. "On fait 1 et 3 sur les première et troisième étapes. Mais il ne faut pas croire que c'était facile. J'ai vraiment pu bénéficier du gros travail de mes coéquipiers toute la semaine qui étaient aussi très forts physiquement et qui ont bien tenu la baraque toute la semaine. J'avais entre guillemets juste à finir le travail". Pourtant, rien ne laissait envisager de voir le Français au Moyen-Orient. "Ce n'était pas forcément prévu d'aller sur ce Tour d'Istanbul mais au vu de ma saison et du peu de résultats que j'ai faits, j'avais besoin de changer mon programme. Le fait de rejouer la gagne me fait du bien mentalement donc c'était une bonne chose d'aller là-bas"

« JE PEUX ÊTRE BIEN MIEUX QUE ÇA »


Handicapé par un problème intestinal depuis le début de saison, qui ne lui permettait pas d'assimiler correctement les nutriments qu'il mangeait, l'athlète de 25 ans ne pouvait pas s'exprimer à 100%. "Le temps que tout rentre dans l'ordre, ça a mis un certains temps. Désormais c'est derrière moi, c'est encourageant. Je suis simplement enfin au niveau auquel je devais être cette saison. Je suis content de m'exprimer à mon niveau, je pense que j'en ai encore sous le pied et je peux être bien mieux que ça". Ce pépin physique laisse place à des jours meilleurs pour celui qui avait déjà signé son retour à un très bon niveau en enlevant la dernière étape du Tour du Limousin, au mois d'août. "Bien sûr que la forme est très bonne car il n'y a pas de petites victoires chez les professionnels. Pour gagner il faut être en forme, ce n'est jamais facile et je suis content de le faire. Même les Continentales ont les crocs et elles se professionnalisent de plus en plus", souligne-t-il lorsque l'on évoque le niveau hétérogène en Turquie. 

Pour la fin de saison, Mathieu Burgaudeau n'a pas de réels objectifs mais compte bien profiter de sa bonne forme. "J'ai envie d'être performant et de jouer la victoire sur toutes les courses où je prendrai le départ". Et cela va passer dans un premier temps par le Grand Prix de Wallonie mercredi puis la Super 8 Classic. Avant toutes les courses d'un jour italiennes.

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