Les Arkéa-B&B Hôtels avaient pourtant tout bien fait
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Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo
Les Arkéa-B&B Hôtels sont tombés sur un os, ce samedi, dans Paris-Chalette-Vierzon, en la personne de Louis Hardouin (voir classement). Pourtant bien représentés et bien organisés dans le groupe de tête, les professionnels ont subi la pointe de vitesse du coureur du Guidon Chalettois. Jean-Loup Fayolle, notamment, qui est arrivé en un contre un avec lui. "C’était une belle course. On a fait ce qu’on avait prévu au briefing, c'est-à-dire de mettre un coup de vis dans la plus grosse difficulté de la journée. Louis Rouland a attaqué en premier puis on a attaqué chacun notre tour", raconte le 2e du jour.
Son directeur sportif, Léonard Cosnier, est d'accord avec lui sur l'application du plan, mais établit un "bilan mitigé". En cause, bien sûr, cette victoire qui a échappé à ses hommes. "Mais je n'ai rien à reprocher aux coureurs. Il y a eu un peu de panique avec l'échappée mais ça n'était pas inquiétant avec le vent de face. Je connaissais bien les routes, le départ était à 20-30 km de chez moi et j'ai vécu là où il y avait l'arrivée pendant sept ans", sourit-il. C'est un moment clé qui était noté par les coureurs de la Conti. "Lucas (Janssen) qui a l'habitude de tout le temps attaquer, il avait interdiction de le faire avant 110 kilomètres".
« LUCAS NE CROYAIT PAS ASSEZ EN LUI »
Le technicien compte donc sur ses capitaines de route pour diriger ses coureurs. "J'avais demandé à Florian (Dauphin) et Louis (Rouland) de regarder comment ça se passait et filtrer les échappées. Le plan était de tout mettre après 110 kilomètres, de mettre le peloton en difficulté". En effet, le plan a été appliqué à la lettre, les Arkéa-B&B Hôtels ont secoué le cocotier. "On s’est ensuite retrouvé à quatre coureurs de l’équipe devant et on a essayé de manœuvrer pour se jouer la victoire", explique Jean-Loup Fayolle, qui s'est donc retrouvé dans le bon coup final avec Louis Hardouin. "Les circonstances font que Jean-Loup sort avec Louis Hardouin qui est bien plus rapide. On avait Lucas derrière qui ne croyait pas assez en lui. Mais ils sont là pour apprendre".
Jean-Loup Fayolle laisse son adversaire faire le travail. "Dans le dernier tour, j'avais comme consigne d’arrêter de rouler. Je sais que je ne suis pas un gros sprinteur, je ne suis pas très explosif et j’ai arrêté de rouler pour favoriser le retour des gars derrière". Mais il n'en sera rien, le petit gabarit de l'Espoir 1 n'a pas d'autre choix que de tenter le coup au sprint. "Mais Louis Hardouin était vraiment costaud, il avait encore du jus". Léonard Cosnier est fataliste. "On passe à côté de la victoire mais c'est la course. Le bilan est satisfaisant, on a été acteurs, ce n'est pas facile car on est hyper marqués". Heureusement, l'épreuve Elite n'était qu'un point de passage vers de plus gros objectifs, où les Bretons seront moins observés.
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