À l'origine, Lorenzo Marasco devait avoir un week-end plus tranquille avant de s'aligner à Mol, ce lundi. Et pourtant, ce samedi à Hulst et ce dimanche à Zonhoven, le coureur de Sebmotobikes était bien sur la ligne de départ. "Normalement je devais moins courir, mais comme l'équipe y est allée et que je devais faire Mol lundi, j'étais quand même là". Une succession de hasards l'ont finalement fait changer d'avis. "Quand l'équipe est allée chercher les accréditations samedi il y avait un dossard pour moi, et finalement j'étais dans les lignes de départ donc j'ai fait comme si je devais courir".

Lorenzo Marasco se prend alors au jeu et participe à la découverte des circuits. "J'ai fait l'échauffement et les recos, et le Jour-J on m'a appelé sur la ligne", raconte-t-il. À Hulst, après "un très bon départ", Lorenzo Marasco a trouvé sa place dans la file des concurrents pour une 33e place finale. "Le temps de trouver mon rythme j'ai perdu quelques places, mais avec le niveau qu'il y avait c'est quand même pas mal". Puis en Belgique, ce dimanche, le scénario qui l'a mené jusqu'à la ligne de départ s'est répété, et une motivation intacte malgré le déluge du matin. "C'était l'apocalypse, mais avec le sable c'est différent".

Il a pu admirer la démonstration du Champion du Monde Mathieu Van der Poel, en cavalier seul pour son retour à la compétition. "C'était impressionnant. Mais il ne fallait pas s'enflammer car c'était hyper physique avec le sable qui collait bien. Au final je fais tout pile 40e mais c'est de l'expérience". À Mol ce lundi, il espère retrouver des bonnes jambes après des derniers jours intenses. "Je devais orienter ma semaine par rapport à lundi, du coup j'ai fait des entrainements assez durs, mais il faut savoir s'adapter". Lorenzo Marasco aura bien mérité de souffler après son troisième cross en trois jours.