Antoine Berger : « Je sais ce qui m’attend »

Crédit photo Baptiste Lavigne - DirectVelo
Comme l’an passé, Antoine Berger attaque fort la saison. Le vainqueur du Grand Prix de Puyloubier 2024 a été l’un des hommes forts du second week-end de l’Essor Basque. “J’ai fait un très bon hiver, à peu près le même que l'an dernier. Mais j’ai abordé la saison avec un peu plus de sérénité comme c’est ma deuxième saison en N1. Je sais ce qui m'attend. Une saison, c’est long et je prends les choses avec un peu plus de recul”, a-t-il confié dimanche dernier, à DirectVelo, après être monté sur le podium du Trophée de l’Essor (voir classement).
Au Pays basque, le grimpeur du SCO Dijon-Team Materiel-Velo.com avait surtout des ambitions le samedi, pour la Ronde du Pays basque. “Quand j'ai vu que ça allait quasiment se finir au sprint, j'ai commencé à douter un peu”, reconnaît celui qui avait attaqué, en vain, avant la troisième des quatre montées de Gamia.
« JE VOULAIS JUSTE ME RÉCHAUFFER »
Le dimanche, il a manqué dans un premier temps la bonne échappée, partie dès le premier kilomètre. Il a finalement été le seul coureur à réussir à revoir les échappés. “Je suis sorti sur le plat, je pense, à cinq ou six bornes du pied de la dernière montée de Larrebieu”. Il restait alors 33 kilomètres de course et le peloton avait 30 secondes de retard. “Honnêtement, je voulais juste me réchauffer, j'avais froid, et je voulais me remettre dans la course, c'était soit ça soit l'abandon je crois. J'ai arrêté de réfléchir, et c'est bien aussi parfois…”.
Il a fait la jonction dans la côte de Larrebieu et a immédiatement roulé en tête de course. Jack Brough, Basile Delalande et Mickaël Guichard, ont apprécié le retour du coureur de 25 ans qui a sans doute permis à l’échappée de ne pas être revue. “On a super bien collaboré. J’ai vu qui était dans l'échappée, et je sentais que ça tenait la route”. Mais dans le final, il a été surpris par le peu de kilomètres restants pour rejoindre les hauteurs de Mauléon. Il a ainsi commis l’erreur de ne pas suivre l’attaque de Jack Brough suivi rapidement par Mickaël Guichard. “Je me suis dit « putain, ils partent tôt ! » et en fait je n'ai pas joué la gagne à la fin. Je ne sais pas pourquoi, mais dans ma tête, quand on a basculé au sommet de la petite bosse, il restait 20 bornes… Je ne voyais plus le compteur avec les lunettes remplies d'eau”.
« UN BEAU CALENDRIER »
Malgré quelques regrets, il est surtout “très content” de ce premier podium. Des regrets, il n’aimerait pas en avoir en fin de saison. “Pour cela, il faudra faire une saison pleine, avoir des résultats tout au long de l'année et qu'ils soient moins isolés dans le temps, contrairement à l'an dernier”, dit le vainqueur du dernier Tour du Pays Roannais (voir sa fiche DirectVelo).
Il pense aux mêmes courses que l’an dernier. “On a un beau calendrier”, dit-il en citant la Coupe de France N1 à Aix-en-Provence, Puyloubier, forcément, Le Poinçonnet-Limoges, Annemasse-Bellegarde, Bourg-Arbent-Bourg ou encore le Tour du Beaujolais. Antoine Berger ne souhaite pas se focaliser précisément sur une course. “Je veux juste être en forme et prendre du plaisir sur les courses”.
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