Team Bricquebec Cotentin : « On a fait table rase »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Nouveau cycle pour le Team Bricquebec Cotentin dont le groupe a été considérablement remodelé pendant l'intersaison. Parmi les 15 coureurs de l’effectif normand figurent 11 recrues pour cet exercice 2025 (voir ici). Avant la première manche de la Coupe de France N1 ce samedi, le Grand Prix du Pays d'Aix, DirectVelo fait le point avec le directeur sportif de la structure, Antoine Lecarpentier.

DirectVelo : Quel bilan tires-tu de ces premières courses, ces derniers jours, aux Boucles du Haut-Var ?
Antoine Lecarpentier : On finit sur un goût très amer. Mercredi pour la dernière épreuve, on en a quatre qui sont allés au sol, Alexis Robert, Tom Morel, Curtis Harrison et Matthew Lord. On avait une arrivée au sprint prévue pour Alexis qui est en grande forme actuellement et qui n'a pas pu le montrer. Le bilan est plus que mitigé. De manière générale, on n’a pas pu montrer de quoi on était capable collectivement parce qu'on a toujours eu des ennuis. On ressort des Boucles du Haut-Var avec des 6e et 7e places de Toby Chatonnet, ce qui révèle un bon niveau physique. Mais on aurait pu largement espérer mieux sur ces cinq jours de course.

« CRÉER UNE OSMOSE ENTRE DES COUREURS FRANÇAIS ET ÉTRANGERS »

Comment abordez-vous la première manche de la Coupe de France N1, ce samedi, le Grand Prix du Pays d’Aix ?
On l'aborde avec de l'ambition, l'envie de bien faire et d’aller chercher un bon résultat. Les gars sont en forme, ils ont passé un bon hiver. On verra comment vont se remettre ceux qui ont chuté. On a un bon collectif et une belle homogénéité. On n'aura pas un leader. On a trois ou quatre mecs sur qui on va pouvoir compter samedi pour aller chercher des points. Tout est réuni pour qu’on réponde présent.

L’effectif a beaucoup changé par rapport à l’année dernière. Pourquoi ?
On savait qu'on arrivait au bout d'un cycle de deux ans. On a fait table rase. On est reparti sur une dynamique différente de l'an passé. Il ne faut pas comparer. On a eu pas mal de recrues. L'idée était de créer une osmose entre des coureurs français et étrangers pour amener aussi de la nouveauté, une culture différente et que tout le monde se tire vers le haut. C'est ce qui s'est passé durant l'hiver. On était très sereins en arrivant aux Boucles du Haut-Var. On a un bel effectif qui est très jeune avec une moyenne d’âge de 21 ans. On a aussi des coureurs d’expérience comme Arthur Nicolas qui est un relais important du staff auprès des plus jeunes. Alexis Pierre a démontré qu’il était l’un des meilleurs sprinteurs. Kasper (Saver) redescend des pros et Curtis (Harrison) a disputé de belles courses l’an passé.

« LE PROJET DU CLUB ET LE LEUR ONT CONCORDÉ »

Vous avez recruté quatre Britanniques, un Australien et un Belge, alors qu’auparavant, vous aviez un groupe 100 % français…
Il y a eu cette opportunité. On a rencontré pas mal de coureurs sur différentes courses. Le côté humain est passé. On s'est super bien entendu avec eux. Le projet du club et le leur ont concordé. On s'est lancé dans l'aventure. On ne le regrette pas. Il n'y a pas de barrière ou de clans dus à la langue.

Quelles sont vos ambitions plus généralement pour cette saison ?
La Coupe de France N1 est la ligne directrice de la saison. On espère rentrer au minimum dans le Top 10 du classement général. Si on veut le plus de coureurs possible au Championnat de France, il faut figurer parmi les huit premiers. On ne se ferme pas les portes. Pour le reste, on pense bien sûr aux épreuves en Normandie comme le Tour de la Manche, les 3 Jours de Cherbourg, Montpinchon, La Gainsbarre et La Gislard. On n’a pas ciblé de période particulière, on veut être performants tous les week-ends. Le but est que l'ensemble du groupe puisse participer à des victoires collectives et faire gagner le plus de coureurs possible.

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