En 2010, l'entraîneur Frederik Vandervennet remportait la Ronde de l'Isard à travers Yannick Eijssen, aujourd'hui professionnel chez BMC. Le coach est de retour cette semaine sur l'épreuve de référence chez les jeunes, qui se déroule dans les Pyrénées françaises. Cette fois, il dirige l'équipe du Hand in Hand Baal, plus modeste que le PWS Eijssen naguère, mais très bien préparée pour affronter les cols.

 

"Je ne m'attends pas à gagner la Ronde de l'Isard chaque année", admet Frederik Vandervennet, interrogé par www.directvelo.com. "C'est un rendez-vous important, que nous avons préparé avec des stages du côté de Calpe, en Espagne, pour une durée totale de deux mois. Nous venons ici pour nous tester..."

 

Plus précisément, le groupe misera sur Atse Schoolmeesters, doué pour le contre-la-montre puisqu'il a gagné début avril le Championnat Provincial du Brabant flamand chez les Moins de 23 ans. Le rouleur est supposé grimpeur aussi. "Il présente d'excellents tests, dit son entraîneur. Une VO2 max de 80, une puissance de 350-360 watts et un poids de 62 kilos. Pour la montagne, c'est un potentiel intéressant. Nous allons voir ce qu'il donne dans la pratique, sur le terrain."

 

La Ronde de l'Isard 2013 sera la première et la dernière pour Atse Schoolmeesters, qui quittera la catégorie moins de 23 ans à la fin de la saison. Concentré sur ses études de comptabilité, ce résident de Aarschot sait qu'il doit acquérir des résultats au haut niveau. "Mais il est encore trop tôt pour savoir ce que je peux faire ici", explique-t-il à www.directvelo.com.

 

Piégé sur la première étape vallonnée jeudi, Atse Schoolmeesters est actuellement 42e au classement général, à 3'13" du Français Romain Guyot (Vendée U). Mais ses moments de vérité se situent surtout samedi au sommet de Goulier-Neige et dimanche dans le traditionnel enchaînement des cols. Voire dans un mois, sur le Tour des Pays de Savoie, qui lui servira d'épreuve de repêchage ou de confirmation.

 

Sur la Ronde de l'Isard, le reste de Hand in Hand Baal est composé de Dominique Scherpenbergh, Rutger Wouters et Ward Mommaers.

Crédit Photo : Annelien Bollen